Revue de l’Augure – Octobre 2023
Bonjour à tous,
Je reviens vers vous faire le bilan de l’année 2022-2023 relativement inactive pour le blog de l’Augure (3 articles publiés entre Septembre 2022 et Septembre 2023) car fort active pour son auteur.
En effet, après avoir rédigé puis soutenu mon mémoire de recherche intitulé : « Démocratie Économique : Mode de gouvernance privilégié de la Banque Mondiale ? », je suis diplômé d’un Master « Développement et Solidarité Internationale » de Sciences Po Toulouse.
Par ailleurs, sur la base de ce mémoire de recherche, j’ai candidaté à et obtenu un financement de thèse public (CDU) sur le sujet « Démocratie Économique : Idéologie-Théorie-Pratique du Développement Durable ? ».
Ainsi, j’ai le plaisir de vous annoncer je suis officiellement, depuis le 2 Octobre 2023, doctorant en sciences économiques et en science politique , à l’Université de Toulouse, au sein du laboratoire du LEREPS (Laboratoire d’Étude et de Recherche sur l’Économie, les Politiques et les Systèmes Sociaux) et du LASSP (Laboratoire des Sciences Sociales du Politique).
La conséquence de l’aboutissement de ce projet de doctorat, que je prépare depuis plus de 2 ans est triple :
1. Le retour à une activité plus régulière de l’Augure
2. Une réorientation et un recentrage de la ligne éditoriale de l’Augure sur ses thématiques académiques (économie, science politique, philosophie)
3. Une professionnalisation libre et progressive de ce blog
1. Revue de l’Augure : La fin d’une jeune aventure ?
Pour l’historique, depuis Avril 2020, je tiens un blog personnel : l’Augure Critique – https://laugure-critique.net
J’y ai publié plus de 50 articles de réflexion critique (l’Augure Critique) sur de nombreuses thématiques (sciences sociales, jeux, philosophies, …).
Ces articles ont porté sur des thématiques éclectiques suivant mes intérêts et projets personnels, ainsi que des expérimentations autant dans le style que le fond de l’écriture.
Au fil du temps, ce développement chaotique a entraîné la création de nouvelles rubriques (plus de 12 contre 8 aujourd’hui) et de sous-rubriques aux thématiques des plus variées (jeux, fictions, rhétorique, économie, philosophie, politique et société, …), qui d’une part, ont rendu difficile la rencontre entre un public engagé et une ligne éditoriale engagée, et d’autre part, a engendré de ma part de nombreux projets d’articles, parfois annoncés, qui n’ont jamais pu être menés à leur terme par manque de temps ou d’investissement durable (plus de 20 brouillons d’articles inachevés entre Septembre 2022 et Septembre 2023).
De plus, ce rythme irrégulier fut entretenu par un décalage de plus en plus fort entre les productions écrites nécessaires à mes projets professionnels et associatifs, et les productions écrites motivées par des intérêts personnels sur mon temps libre ; les secondes ayant été logiquement de plus en plus délaissés au bénéfice des premiers.
Enfin, mes tentatives d’intégrer la diversité de mes engagements associatifs s’est de plus en plus traduite par des incohérences éditoriales et de styles entre mes publications, en plus de les espacer dans le temps car arrivant « après-coup » de leur usage dans le contexte associatif.
Par exemple, ma 2ème série d’article sur l’esprit critique, venant compléter la 1ère série sur la rhétorique, a été publié à la fin et non pendant le projet intellectuel qui lui était associé, ce qui démotive fortement à donner des suites aux projets présentés sur le blog de l’Augure, devenu malgré lui et temporairement un expédient de mes republications en bout de course.
Ainsi, pour redonner du souffle à ce blog, je fais le choix de renoncer à la plus grande partie de mon travail de ces 3 dernières années, mais aussi potentiellement, à plus long-terme, à une partie de ce qui faisait le jeune esprit du blog de l’Augure Critique.
La raison principale en est que la vision et l’utilité que je donne à ce blog personnel se sont largement transformées et affinées entre Mars 2020, comme prolongement d’un projet d’écriture personnel s’inscrivant dans la terrible aubaine de l’épidémie de COVID, et Octobre 2023, où en tant qu’apprenti-chercheur je souhaite donner une cohérence professionnelle à des projets de vulgarisation scientifique et de tribunes publiques, ce qui implique au moins dans un premier temps de rompre avec ces doux projets amateurs qui m’ont lancé.
Si je fais le choix d’une telle transparence, malgré un lectorat restreint (moins de 100 visites/mois), c’est bien pour démontrer à mes futurs lecteurs que mes passions effacées de ce blog serait un reniement d’une partie de ma personnalité, ni même que je cesse de les cultiver dans ma vie privée.
Par conséquent, je prends une décision radicale. La majeure partie des articles de l’Augure Critique seront progressivement supprimés d’ici fin 2023, afin de relancer le blog sur une base neuve.
Certains articles resurgiront, parfois quasi-inchangés, parfois sous une tout autre forme, mais la plupart ne reverront jamais le jour, et demeureront des souvenirs de mes premiers textes de quelques ambitions, ou bien de matériel pour mener des projets plus intimes et/ou légers loin de l’Augure.
Par exemple, je pense que mes articles sur le « jeu de rôle » (JDR), activité que j’ai d’ailleurs repris activement tant pour la scénarisation que le jeu théâtral, trouveront une bien meilleure place sur les sites ou forums spécialisés de JDR, je me résoudrais peut-être à les publier sur ces espaces.
Or, à ce jour, le seul article de la rubrique « Conceptions de jeux » que je souhaite conserver sur l’Augure est le « Manifeste Anarch » de Vampire Mascarade, qui conserve un lien fort avec les thématiques de science politique que je veux continuer à explorer sur ce blog.
Plus généralement, retenez que le blog de l’Augure Critique va être « rebooté » afin de pouvoir y publier mes activités de recherche, mais aussi associatives et militantes, dans le cadre de mon doctorat en sciences économiques et en science politique à l’Université de Toulouse, notamment sur les thématiques de la démocratie économique et du développement durable (et/ou écologique).
Enfin, la dernière raison me poussant à ce « reboot » est que le blog de l’Augure Critique devient véritablement un blog collectif.
Si « auguros » (aka Florian Méry) reste le principal contributeur et administrateur du blog, l’Augure Critique accueille un nouveau rédacteur-contributeur, physicien de formation qui suit actuellement une formation universitaire de « Didactique des sciences », afin de développer de nouveaux projets au sein de l’Augure.
2. L’Augure : Un nouveau projet d’éducation populaire ?
Parmi les nouvelles orientations du blog, celle qui concerne la réalité nouvelle qu’est pour nous l’éducation et l’enseignement est la plus importante et la plus immédiate.
L’Augure Critique a toujours eu pour ambition de transmettre des savoirs à la fois accessibles et complexes, éternel paradoxe d’une religion de la connaissance qui ne veut rien sacrifier de sa pure qualité à la masse vulgarisée, tout autant qu’elle prétend toujours donner au savoir l’universel éducatif, dont les spécificités sont pourtant inlassablement exclus des savoirs de sens commun.
Notamment, dans la lignée philosophique mais non pratique du projet du collectif d’auteurs Augure-Archipel, notre préoccupation est celle d’associer une éducation politique du citoyen, et une éducation populaire du politique, notamment sur les enjeux économiques-écologiques, cependant sans rien céder sur un projet de justice et de transformation sociale.
Paradoxalement, cette préoccupation nous conduit à ne pas nous précipiter à définir ce que serait une « éducation (politique et) populaire ».
D’une part parce que les œuvres et les initiatives sont autant nombreuses qu’orgueilleuses (y compris lorsque cet orgueil s’exprime dans une modestie immodérée) dans l’appropriation de ce vocable souvent employé au nom de la charité de l’oeuvre éducative.
D’autre part car l’invocation de ce seul concept dans l’identité et la dynamique des projets est si diffuse qu’elle se confond en finalités grandiloquentes et générales qui contrastent avec la modeste spécificité de ses moyens ; et si dispersée qu’en confondre les acteurs qui s’en revendiquent serait une entreprise hasardeuse et presque vide de sens prescriptif et universalisable, deux caractéristiques pourtant nécessaires à une telle harmonisation conceptuelle et organisationnelle.
En bref, il nous paraît toujours d’affirmer son appartenance au « peuple », lorsque par cette revendication intellectuelle on affiche déjà sa prise de distance et de hauteur vis-à-vis de ce que l’on voit comme un vaste et divers ensemble.
A ce stade nous ne voyons pas ce que vaudrait ce brevet « populaire » que l’on s’auto-attribuerait. Car il sera évident à ceux qui nous ont lu jusqu’ici que ce projet est celui de chercheurs, du moins d’apprenti-chercheurs qui se mettent du côté de ceux qui enseignent, et prétendent à la démarche de l’intellectuel engagé.
Aussi, si les notions de « contrat didactique », d' »éthique de la discussion », « d’arpentage », de « pédagogie inversée », de « conférences gesticulées », ou bien encore de « médiation scientifique » et d’ « autonomisation intellectuelle ne nous sont pas inconnues, nous refusons d’appeler « populaire » ce qui ne l’est à cet instant ni par le nombre ni par l’universalité du public visé.
Par-là même nous renonçons, non pas à ce que tout le monde puisse apprendre n’importe quel type de sujet et de savoir auxquels l’humanité s’est un jour confronté, mais bien à notre prétention de pouvoir enseigner à tous, et que tous apprendrons et comprendrons à notre manière de que nous voulons leur enseigner, enseignement qui en toute évidence n’exclut ni le partage, ni l’échange, ni le débat ni même le désaccord.
Voici en quelques mots où se situe se projet en germination, dont les contours se dévoileront à mesure que nous nous dépêtrons de nos trop sévères précautions et de nos assurances trop pédantes.
Conclusion : De l’esprit de l’Augure Critique à l’augure d’un esprit scientifique
Vous l’aurez compris, je suis très enthousiaste à l’idée de pouvoir me consacrer à la recherche scientifique à temps plein, et ainsi et de pouvoir la concilier avec le projet d’écriture de ce blog, sans pour autant que ces activités se confondent pleinement.
De notre passion pour l’Esprit Critique et le savoir, nous espérons par nos engagements et notre travail faire oeuvre de science collectivement utile.
Amicalement,
L’Augure Critique
Annonces – Avril 2023
Bonjour à tous,
Petite annonce pour préciser la suppression des articles « Ubiquités » et « Mercenaires-Aventures » de la rubrique « Conceptions de jeux » de l’Augure.
J’ai conscience que ces 2 articles font partie du TOP 20 des plus consultés.
Cependant, ces 2 systèmes de jeu ne sont plus à jour et souffrent de nombreux défauts que j’ai pu éprouver durant mes parties, raison pour laquelle j’ai pour projet de travailler sur une version synthétique et plus lisible, notamment pour mastériser une campagne entre Avril et Août 2023.
Or, je préfère dans l’intervalle ne pas vous encombrer de ces versions « au rabais ».
Un article augmenté et correctif (« Ubiquités – Mercenaires-Aventures ») sera publié au plus tard en Août 2023.
Si, dans l’intervalle, vous souhaitez avoir des informations sur ces JDR, ou avoir accès à certains documents, vous pouvez toujours m’envoyer un mail à : laugure.critique@gmail.com
A bientôt Voyageurs !
Annonces – Juillet 2022
Court Bilan Janvier 2022 – Juillet 2022
Comme vous l’avez remarqué il n’y a pas eu d’articles depuis longtemps sur le blog.
Cela ne signifie pas que je n’ai rien écrit durant cette période, cependant, rien que je ne puisse publier sur ce blog pour le moment.
Concernant ma participation au Groupe de Recherche pour l’Éducation et la Prospective (GREP), je devrais être publié dans la revue les Colloques du GREP édition 2021-2022 d’ici la fin de l’été, sur le thème de l’Education à l’Esprit Critique.
Je travaille également sur mon mémoire de fin d’études qui sera publié en Juillet 2023., soit dans 1 an pile.
La phase dite de problématisation et de revue de littérature en est à un stade avancé, ce qui signifie que je rentre dans la phase d’enquête, càd de recherche à proprement parler.
Il se peut que j’en dise quelques mots sur ce blog, mais je ne tiens pas à m’engager dans une revue de mon mémoire comme tant d’autres le font, car je ne doute pas, que pour des raisons parfaitement légitimes, qu’il n’intéressera que peu de monde, et moi-même estime y consacrer bien assez de temps.
Ainsi, je préfère, pour ce qui est mon premier travail de recherche, mettre en exergue les résultats concrets et le souffle long d’une démarche scientifique aboutie, plutôt que les spéculations et les cheminements si fertiles pour la science, mais arides pour les individus qui l’observent, moi compris.
Mes projets à venir
Cependant, comme vous y êtes désormais habitué à chaque fois que je prends le temps de communiquer sur mon blog, de nouveaux articles seront bientôt publiés sur l’Augure.
Pour commencer, j’ai décidé de rassembler l’ensemble des actualités du blog sur une seule page déroulante, afin de pouvoir y communiquer plus régulièrement, et les mettre à jour plus régulièrement et plus librement.
Ensuite, j’ai repris un travail que j’avais commencé à réaliser sur la notion politique centrale de contrat social, dans lequel j’explore notamment 3 dimensions que sont :
- Les réflexions et les déterminations concernant la nature de l’homme
- La constitution libérale de la société, par la législation de la liberté civile et du droit de propriété privée, exécutée par un État de droit
- Les formes de gouvernement, ainsi que les conditions permettant l’instauration d’un meilleur gouvernement, et en particulier, les caractéristiques et les contraintes d’une République Démocratique.
Pour cela, je m’appuie sur les écrits de trois philosophes des Lumières antagonistes ayant traité de la question du contrat social : Thomas Hobbes, John Locke et Jean-Jacques Rousseau, ainsi que d’Aristote, qui les a tous trois inspiré.
Ce travail consiste notamment à construire un cadre théorique pour comprendre les grands enjeux et caractéristiques de tout système politique, exprimer leurs idées dans un langage clair et moderne, et démontrer en quoi, plusieurs siècles plus tard, leurs propos sont encore pertinents pour penser la société aujourd’hui.
Une telle pertinence, si longtemps après la rédaction de ces écrits, peut d’ailleurs s’expliquer, d’une part par le caractère très général de leurs thèses, d’autre part par la persistance d’importants conflits idéologiques et des rapports de pouvoirs inégaux, malgré notre progression indéniable dans le domaine des sciences sociales pour comprendre et transformer ces phénomènes et ces structures socio-politiques.
Bien sûr, il s’agit là d’une perspective intellectuelle, qui me prendra des mois sinon des années, et je n’ai pas vocation à en restituer la totalité.
Aussi me limiterai-je à quelques fragments, de ce qui me semble pertinent et utile dans la circonstance, en m’appliquant à être synthétique, mais surtout, à produire un propos le plus vulgarisé qui soit, c’est-à-dire immédiatement utile à la pensée et à l’action.
A bientôt Voyageurs !
Revue de l’Augure – Janvier 2022
Bonne année 2022 à tous !
L’année 2021 est une année où j’ai finalement assez peu publié (14 articles contre 30 articles en 2020), car j’ai privilégié la lecture à l’écriture, et à mon investissement dans ce blog personnel, un engagement dans de nombreux projets collectifs.
C’est pourquoi, je fais l’économie d’un bilan inventaire, qui témoignerait davantage des terrains laissés en jachère et des élucubrations issues de ma vie, que du chemin accompli, et qui ajouterait à la placidité salvatrice une inertie dommageable.
Alors que l’Augure entame sa 3ème année, je souhaite lui donner un cap, car c’est toujours par des lignes fortes bien que partielles que j’ai pu être le plus productif (Analyse des Essais de Montaigne sur l’existence, puis sur la rhétorique, Questions de chance, …).
Mais avant cela, je souhaite revenir sur les motivations qui m’animent à travailler l’Augure.
Les objectifs de l’Augure
Valoriser le savoir. (Apprendre et Enseigner)
Je veux démontrer l’utilité et établir la légitimité du savoir, de la science et de la réflexion à traiter des questions humaines sociales et politiques, réciproquement établir ma propre légitimité d’intellectuel , par la pertinence de mes travaux et de mes propos.
Avant de sombrer dans l’ignominieuse du procès de l’intellectuel arrogant, idiot et bien-pensant, vous pouvez (re)lire mon article sur le rôle et l’utilité de l’intellectuel dans la société moderne. Et vous rassurez sur le fait que, par définition, ils n’ont a priori rien de supérieur à vous.
https://laugure-critique.net/2020/06/23/philo-deconfinee-n4-les-intellectuels-des-livres/
Je veux apprendre à enseigner, enseigner à apprendre.
Changer les choses. (Convaincre et Inspirer)
La lecture de chacun de mes articles doit permettre de faire progresser le domaine dont elle traite, non pas seulement pour le spécialiste, mais également pour le citoyen, en construisant une culture pertinente et ambitieuse pour affiner son raisonnement et ses moyens d’actions individuels et collectifs pour faire advenir.
Ce « monde meilleur », n’est pas seulement et naïvement le progrès ou encore la révolution, mais surtout l’esprit de développement et d’échange qui permet d’ouvrir les possibles pour tous.
Développer mon expression (Précision et Fluidité)
Enfin, pour accomplir ces deux objectifs, il me faut améliorer le style et la fluidité de mon écriture, pour mieux penser, me faire comprendre et convaincre. Il en va également de la beauté qui, bien qu’elle ne soit pas suffisante, car n’étant que l’apparence du bien, est nécessaire pour inspirer la sensibilité de nos consciences.
L’Esprit Critique [EC]
Je m’engage au sein du GREP (Groupe de Recherche pour l’Éducation et la Prospective)
En tant qu’étudiant, j’interviens au sein du Groupe de Recherche pour l’Éducation et la Prospective (GREP), une association de vulgarisation scientifique et d’organisation de conférences visant à promouvoir l’Esprit Critique et la vie démocratique.
https://grep-mp.org/lassociation/
Parmi mes attributions au sein du programme Student Ex Machina intitulé « Esprit Critique, art et technosciences », j’aurai pour tâche, avec d’autres étudiants, de produire plusieurs textes sur cette thématique, et de les présenter au cours de plusieurs conférences. (notamment au Quai des Savoirs de Toulouse, voir l’affiche épinglée à cet article)
Ces textes seront tous publiés sur l’Augure (sous réserve d’autorisation des co-auteurs) car ils trouvent parfaitement leur place dans la ligne éditoriale de l’Augure.
Certains seront également publiés sur la revue de vulgarisation et le blog du GREP (https://grepmp.net/), ainsi que sur Reasearch Gate dans la catégorie « Scientifiques Citoyens » (https://www.researchgate.net/).
Pourtant, c’est sur un autre travail, plus personnel, que je souhaite porter votre attention en premier lieu.
L’Augure : Critique de l’EC
L’Esprit Critique a pris une place très importante tôt dans ma vie. Je suis tombé dedans un peu par hasard en découvrant des vidéos de vulgarisation à la zététique sur YouTube.
Ma vie aurait peut-être pris une tournure très différente si je n’étais pas rentré au lycée dans le monde des sciences humaines, sans avoir au préalable baigné dans l’amour de la raison et des sciences.
Mon militantisme écologique et humaniste n’aurait jamais été d’une telle exigence, et je n’aurais peut-être pas trouver les forces de tenir tête aux pensées et idées reçues propres à mon milieu et à mon vécu.
Bien entendu, je ne me prétendrai jamais dépouillé de tout biais, ni même « déconstruit », comme s’il était possible de renverser tout ce qui nous précède et tout ce qui nous obsède.
Au contraire, j’estime m’être construit, et avoir fait beaucoup d’efforts pour repousser les limites de mon ignorance et de mon inconscience.
Plus encore, j’estime ceux qui construisent et qui se construisent, et au contraire, méprise ceux qui détruisent et déplore ceux qui se détruisent.
J’en arrive à la conclusion indéfinitive qui m’a poussé à fonder l’Augure Critique : Critiquer l’Esprit Critique lorsqu’il devient un artefact tutélaire et indépassable, est le seul moyen de continuer à créer authentiquement de l’Esprit.
C’est au nom de ce désir de créer et de cette raison perpétuellement construite, que je souhaite partager avec vous ce qui m’a ouvert à l’esprit critique, et vous faire prendre conscience de ses innombrables applications.
Transcendant la futilité des spiritueuses philosophies et leçons de vie, le maniérisme des bienpensance superficielles et donc sans gravité, l’Esprit Critique que je proclame n’est pas seulement la science impertinente mais contemplative de l’analyse du vrai et du faux, mais surtout la science pertinente et décisive du jugement du bien-juste et du mal-injuste.
L’Esprit Critique saura alors être joute de concert, autant que discours de spectaction, et ainsi, seule philosophie de l’action s’assumant de l’héritage et la filiation la raison.
Des Esprits Critiques : Des articles pour découvrir l’EC
Au cours des prochains mois, je publierai des articles pour présenter des intellectuels, vulgarisateurs, organisations et autres collectifs, qui ont contribué à me construire intellectuellement.
Ces articles me serviront également pour pousser plus loin ma réflexion et la vôtre, en considérant ces travaux comme un pré-requis.
J’espère ainsi échapper à la « malédiction du savoir », qui consiste à penser implicitement qu’en communiquant avec les autres, qu’ils ont les mêmes connaissances pour comprendre et adhérer à nos propos.
Le calendrier de publication sera présenté ultérieurement.
L’EC : Plaidoyer pour l’intelligence en période politique
Dans le contexte des élections présidentielles de 2022 en France, la thématique de l’Esprit Critique me semble des plus pertinentes.
Non pas seulement, comme on aime à le répéter à toutes les sauces – et souvent avec toupet et absence de prudence intellectuelle – pour lutter contre les fausses informations, mais surtout, pour lutter contre les menteurs sciés qui n’ont pas la pudeur de garder leurs complexes absurdes et leur simplicité contrefaite pour eux.
Car militer pour l’intelligence, ce n’est pas lutter contre les idiots, pourvu que nous ne soyons pas un idiot nous-même, mais toutes les forces qui contribuent activement (volontairement ou non) au mensonge et surtout au mentir.
Pour plus de développement, je vous invite à (re)lire ma série d’articles sur la rhétorique des menteurs, du danger qu’ils représentent pour la société et les moyens de vous en prémunir :
https://laugure-critique.net/2020/05/21/philo-deconfinee-n1-du-mentir-et-du-mensonge-des-menteurs/
Prôner l’Esprit Critique, ne devrait donc jamais être une démarche individuelle comme l’invoque certains blogueurs et autres coachs en développement personnel, et toujours une démarche collective qui nécessite de comprendre le monde et de savoir se mettre à la place des autres.
Mais cela pourrait faire l’objet d’une tout autre série d’articles. 😉
Cet engagement m’occupera jusqu’au mois de Juin, se faisant, aucun article ne sera publié sur l’Augure durant cette période.
Conclusion
Même si l’on dit que jamais deux sans trois, je pense que 2022 sera une année d’espoirs et d’opportunités.
Si c’est le cas pour vous, vous pouvez aider les autres tout en vivant vos passions, et sinon, bon courage à vous, et j’espère que 2022 se déroulera pour vous sous de meilleures augures. \ O /
Annonces – Septembre 2021
La fin des « Revues de l’Augure » ?
Bonjour Voyageurs,
Ce nouveau titre « Annonces », remplace sur celui de « Revue de l’Augure », certes plus précis pour son auteur, mais moins évident pour ses lecteurs.
Jusque-là, les « Revues de l’Augure » se livraient à une intense prospective et rétrospective, des projets et des ambitions de l’Augure.
C’est le « Journal Ouvert » (par opposition au Journal Intime) de l’Augure.
Ces « Revues » seront désormais plus rares, mais surtout, je souhaite compiler et relier les différentes idées avancées dans ces « Revues » dans une « philosophie Augure ».
Ainsi ces Revues seront à plus ou moins long-terme réorganisées et réécrites pour plus de clarté, car le terme de « Revue » est finalement assez fourre-tout.
Dans le flux, les « Annonces » feront bien mieux l’affaire, comme elles le font sur n’importe quel autre blog.
Les « Annonces » : Qu’est-ce qu’on y trouve ?
Les « Annonces » sont plus factuelles et concises.
Elles visent à vous informer sur :
1. Les publications d’articles prévues pour le mois à venir (sans que rien ne m’empêche de publier davantage)
2. Les projets en cours, càd sur lesquels je suis concrètement en train de plancher (et non pas simplement une liste des « choses à faire » à plus ou moins long terme)
Vous pouvez retrouver cette description, ainsi que les propos sur les projets collectifs, dans les couleurs de l’Augure , où sont recensés les descriptions de toutes les rubriques du blog.
Une nouveauté : Des projets collectifs
À l’inverse des articles, ces projets auront toujours une dimension collective. Il y aura toujours quelque chose à contribuer, à partager, à développer, à connecter, à co-construire et à co-créer.
Il y a toujours, dans cette idée du collectif, deux parties : ce que le collectif apporte à l’individu, et ce que l’individu apporte au collectif.
Il y a cette idée finale dans l’Augure que la vie d’un seul et de plusieurs autres, à la fois différentes et convergentes, par la volonté partagée de réalisations et d’accomplissements, on puisse par le lien et le réseau, en démultiplier la puissance et la vitalité.
Ainsi, si l’Augure en tire profit, c’est en définitive par l’appel à l’action qu’il suscite, le développement qu’il engendre, le changement qu’il apporte.
Toute personnelle que soit votre ambition, sa grandeur se fera dans la coopération, la confiance et la reconnaissance de vos actions. L’ ambition du collectif n’est rien sans grandir l’autonomie, la volonté et l’esprit des individus.
Publications d’articles :
9 septembre : LinkedIn et Esprit Critique ? — Critique politique de l’autosatisfaction
[Cet article peut-être considéré comme la continuité de l’article « Les intellectuels »]
Dans cet article, je revendique une prétention au « sérieux » professionnel bien plus profonde et large, et par conséquent bien plus scientifique et politique, que celle qui généralement valorisée sur LinkedIn.
Le « monde professionnel » se prétend comme représentant du sérieux de ce monde, alors qu’il est souvent incapable de prendre conscience des causes, et surtout prendre acte des conséquences, qui permettent à leurs métiers d’exister tels qu’ils sont.
Cette étroitesse d’esprit, ne saurait être considérée comme pleinement sérieuse.
Pour argumenter du bien-fondé, pour les professionnels eux-mêmes, de cette prétention à un sérieux plus authentique, car plus conscient et plus complet, je développe un argumentaire en 3 temps :
1. Je décrypte les limites de l’hyper-positivité à courte vue, de l’excellence professionnelle telle qu’elle est communiquée sur LinkedIn.
2. Je démontre que, pour qu’une profession, a fortiori un professionnel, puisse nourrir l’ambition de changer les choses et d’être utile à la société, il est nécessaire qu’il se dote d’un empan théorique « stratégique » (par opposition à la pratique opérationnelle), et d’une vision politique et « systémique » (par opposition à une vision managériale et intra-sectorielle)
3. Je propose un idéal professionnel fondé sur 3 principes : La pensée critique, l’action coopérative et l’éducation démocratique.
Publication à venir : Critique d’un scientifique et scientifique critique : L’économie est-elle seulement une science économique ?
[Cet article peut-être considéré comme la continuité de la série « l’Économie non-binaire »]
Cet article est une analyse critique des propos d’un économiste, Olivier Simard Casanova ou « l’Économiste Sceptique » (le nom de son blog de vulgarisation économique) , dans le cadre de l’émission de la Tronche en Biais (chaîne YouTube de zététique et de scepticisme) portant sur la question « L’économie peut-elle être une science ? »
Les objectifs de cette analyse sont les suivants :
1. Produire un travail épistémologique sur la définition de l’économie en tant que science et en tant qu’objet d’étude, en qualité d’apprenti économiste qui cherche à devenir économiste.
2. Dépasser le clivage « science dure / science molle » en économie.
3. Démontrer la nécessité scientifique, d’associer les théories économiques à la poursuite d’objectifs politiques, et de rattacher les faits économiques à leur contexte social et historique.
4. Affirmer la prétention scientifique de l’Augure, surtout en sciences économiques qui est mon domaine d’étude et ma vocation.
5. Remettre en question l’approche souvent apolitique de la zététique et du scepticisme (débunkage des fausses vérités)
Plus généralement, il s’agit de parler davantage d’économie sur ce blog, car il s’agit du domaine où je suis plus pointu, et qui constitue le cœur de mes études et de mes aspirations professionnelles.
Projets en cours
Un manifeste politique par les étudiants pour les étudiants.
Appel à l’action :
Dans ce contexte, pour exprimer le plus fidèlement et le plus largement ces préoccupations, nous recherchons votre aide :
1. En amont : Pour rédiger ce manifeste, nous souhaiterions interroger (par écrit, téléphone, rencontres, …) de jeunes étudiants/travailleurs/diplômés, sur leurs principales préoccupations sociales et politiques, pour tâcher de formaliser ces préoccupations, et proposer et/ou à nous renseigner sur des enquêtes scientifiques et des travaux journalistiques ayant étudié les préoccupations politiques spécifiques à la jeunesse, afin que notre propos soit aussi factuel et scientifique que possible.
2. En aval : Quand le manifeste sera publié, nous voulons le diffuser le plus largement possible auprès du public étudiant le plus divers et le plus large, ce qui ne pourra pas se faire sans le bouche-à-oreille et le volontarisme des étudiants et des associations étudiantes dans les différents établissement du supérieur, dans toutes les filières et partout en France !
Nous vous remercions grandement, si vous pouvez, par ce moyen, prendre en main le destin de la jeunesse et donc votre propre destin !
Un collectif d’auteurs : L’Augure-Archipel
Appel à l’action :
Si le projet vous intéresse, je ne vous demande pas de rejoindre le collectif : il n’existe pas encore !
Comme annoncé en introduction, j’ai simplifié la figure de l’Auteur à celle de l’écrivain-artiste, car je suis conscient qu’il s’agira du profil le plus sensible à cet appel.
Je vous propose de participer à sa fondation !
Cependant, que vous soyez, en amateur ou non, plutôt artiste, journaliste, militant, scientifique, ou pourquoi pas un peu tout cela à la fois, ; quel que soit votre passion (poésie, politique, sciences naturelles, …), et votre moyen d’expression (littérature, dessin, musique, …) vous pouvez participer à l’aventure de l’Augure-Archipel !
Plus nous seront divers, plus le collectif sera ouvert, plus il pourra accomplir de grandes choses, en créant des complicités éditoriales, des réseaux de puissances et des synergies inédites, entre des domaines qui n’ont encore que trop peu l’habitude de coopérer.
Pour cela, je ne pose que 3 conditions :
- Envoyer une de vos œuvres (article, dessin, vidéo, …) que vous seriez prêt à publier (après modifications et uniquement quand vous le décidez, bien entendu)
- Avoir un projet d’auteur (même si c’est juste, par exemple, publier 1 ou 2 œuvres de façon ponctuelle sur un sujet précis), que vous présenterez lors d’un court entretien dans le format de votre choix (écrit, vocal, visioconférence, …) , et, comme nous sommes sur Internet, pouvant se faire de façon anonyme et sous pseudonyme)
Contact :
Pour participer à un des projets proposés, ou pour toute autre question sur le blog, envoyez un mail à laugure.critique@gmail.com.
Revue de l’Augure – Mai 2021
Bonjour à tous,
Nouvelle revue qui vise à revenir sur les difficultés, mais aussi, le travail accompli depuis janvier, ainsi que sur mes aspirations futures concernant ce blog après plus d’un mois sans article publié, et 4 mois sans articles sur la philosophie et l’économie, qui restent pourtant les disciplines au cœur du projet de l’Augure sur le plan personnel et intellectuel.
J’ai hésité à couper cette Revue en 3 parties, donc je vous conseille de la lire en plusieurs fois où à lire seulement les parties qui vous intéressent :
Aidez-vous du Sommaire, il est fait pour ça ^^.
LE SITE
Le Site à longtemps été, et est un peu toujours, en « maintenance graphique », faute de temps pour m’améliorer en WordPress.
Je viens cependant trouver une solution qui permette au moins une bonne lisibilité des articles, sur PC comme sur téléphone, et je reviendrais travailler la charte graphique lorsque j’en aurais le loisir ou le besoin.
Si vous avez des idées de thèmes WordPress GRATUITS qui colleraient bien avec mon blog, je suis preneur. ^^
Aussi, le site a été en veille sur le plan de la communication :
En effet, il est évident que, du fait que pour de nombreuses raisons (désintérêt des réseaux sociaux et son économie de l’attention, répétitivité des tâches, temps consacré à d’autres projets que ce blog, …) j’ai arrêté toute communication sur les réseaux sociaux et la Newsletter depuis Janvier, le site a reçu très peu de visite ces derniers mois.
Ce faisant, je dépend aujourd’hui presque à 100% de vos partages pour faire connaître l’Augure, et du fait que je ne publie que rarement, la Newsletter reste pour moi le seul moyen de rester en contact avec vous, notamment lorsqu’il sera temps pour l’Augure de migrer vers les réseaux sociaux pour toucher un plus large public.
Aussi, si vous appréciez certains des articles écrits sur l’Augure, ou même simplement ses idées et son projet alors:
- Partagez le site à des personnes susceptibles d’être intéressés par l’un des 3 pôles de l’Augure (Sciences Sociales, Philosophies et Cultures, Jeux et Fictions)
- Abonnez-vous à la Newsletter avec une adresse mail que vous utilisez régulièrement, même si pour le moment elle ne sert pas à grand chose (pour le moment c’est déjà assez c*iant comme ça de vous envoyer la notification de nouvel article car elle n’est pas automatisée c’est pour vous dire 🙄 ), au moins je sais que vous soutenez mon travail et c’est déjà beaucoup! 😀
- Commentez les articles que vous aimez le plus!
Cet instant promo achevé, entrons dans le vif du sujet 😈
Introduction: Erratas sur le Calendrier Global 2021 et les objectifs du blog
Au début de l’année 2021, je vous ai dévoilé une feuille de route très ambitieuse portant les 3 pôles qui constituent l’identité de l’Augure (Sciences Sociales, Philosophies et Cultures, Jeux et Fictions).
Je vais vous décrire où j’en suis dans ces différents objectifs au 1er Mai 2021, pourquoi il a eu peu d’articles concernant ces sujets, et enfin, comment ce bilan a fait évoluer mes perspectives concernant cette feuille de route et le projet de l’Augure.
C’est aussi l’occasion pour moi de développer des concepts et de proposer des nouvelles idées, faisant de cet article un article à part entière, en plus d’être une Revue de l’Augure. ^-^
ÉCONOMIE, POLITIQUE, SOCIOLOGIE, ...
Parler du management comme une science de l’organisation que l’on peut améliorer
Sur le plan personnel, j’ai suivi beaucoup de cours de management (en RH et Stratégie notamment) dans le cadre de mon semestre à l’étranger à la Aalto University (Helsinki, Finlande). Ces cours m’ont beaucoup appris, car la méthode d’apprentissage reposait surtout sur la lecture et l’étude d’articles scientifiques publiés dans des revues académiques, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances théoriques en sciences de l’organisation (ce qui est exactement ce que je recherchais par ailleurs). Cependant, les 2 articles que j’ai rédigé sur cette thématique sont pour moi très insatisfaisants, car ils ressemblent trop à des devoirs scolaires (de mon avis ET de vos avis, au vu des retours que j’ai eu), et ne parviennent à être à la fois pertinents, originaux, créateurs de sens ET d’action.
En effet, au regard des dizaines d’articles scientifiques que j’ai pu lire, s’il y a bien une chose dont j’ai pu me rendre compte de façon concrète, c’est que le savoir est vaste, tumultueux et dilué comme mille et milles océans , et que nul temps d’une vie ne saurait remédier. Il faut alors, lorsque qu’on se consacre à la connaissance, non pas naviguer à vue en espérant trouver quelque chose, mais au contraire, fixer un cap et voguer tant bien que mal vers cette destination.
Ainsi, pour établir d’authentiques et précieuses connaissances, mieux que de trouver les réponses pour les amasser en trésors, il faut poser des questions pour arriver à bon port. Celui qui cherche la destination, sans intérêt pour le voyage qui y mène, reste condamné à effleurer la surface des savoirs. Celui qui voyage sans s’arrêter, finira par plonger sous la surface sans jamais revenir sur terra cognita. Tout deux, inconscient des flots qu’ils traversent, laisseront toutes leurs sciences se perdre et s’évanescer, sans ancrage, ni rivage. Parmi ces voyageurs, voici les Augures devenues poissons-volants, plongeant et émergeant de l’océan des savoirs, célestes et libres des pensées de l’existence terrestre, marin et ancré dans les pensées qui supportent la raison terrienne.
Cette traversée m’a donc fait comprendre que je ne veux pas faire de l’Augure un conservatoire de données, une île au trésor. Je veux que l’Augure soit une bibliothèque de pensées et un archipel d’aventures. (Cependant, je vais créer une section type « archives » chargée de recenser les références qui alimentent et inspirent ma pensée, et qui pourraient nourrir la vôtre. )
Dédicace à « Les Aventures d’Arthur Gordon Pym » d’Edgar Poe pour cette métaphore bleue mer et ciel, qui montre une fois de plus comment la fiction peut inspirer la raison et sa raison d’être, en redonnant cœur à l’Augure qui battait de l’aile.
Relier les concepts de Désobéissance Civile et de Démocratie Économique
De la Désobéissance Civile (= la réaction de la collectivité face à l’ordre établi) à l’Action Civique (= la pro-action du citoyen pour construire l’ordre établi)
Travailler sur les sciences de l’organisation me permettait en réalité de nourrir un projet plus grand, qui a récemment pris un tournant décisif. Il s’agit également d’une problématique décisive de l’Augure qui touche à sa raison d’être.
Il y a depuis longtemps en moi un conflit entre ce que je sais et ce que je fais. Je ne pense pas être seul à ressentir ce sentiment de doucereuse impuissance qui nous saisis lorsqu’on apprend et/ou que l’on comprend.
Malheureusement, une fois que l’on sait, il est impossible de le désapprendre tout à fait.
Alors, il nous devient impossible de vivre sans prise en compte de cette conscience nouvelle, sans ressentir une frustration, un inconfort, une déception, en bref, sans qu’un sentiment négatif vienne obscurcir notre précédent état d’ignorance. Et pourtant, par un mécanisme proche de celui de la dissonance cognitive, on se complait dans cette connaissance nouvelle sans rien qu’elle ne change à nos vies.
Car une fois que l’on sait, et que, malgré cette connaissance rien ne change hors de notre tête, et que, malgré notre action (ou inaction) qui en découle, rien ne change hors de notre corps, il y a alors deux modes de rationalisation concomitants qui cherchent à éteindre cette dissonance.
1. Penser que personne ne SAIT rien, car trop peu font ce que je FAIS
2. Penser que personne ne FAIT rien, car trop peu savent ce que je SAIS
Et si dans les deux cas, on se rassure car la faute repose alors sur ceux qui ne savent pas et/ou ne font pas, en réalité on se trompe doublement, sur ce que les gens pensent, et sur ce que les gens font, et même quadruplement, sur ce que l’on doit penser, et ce que l’on doit faire:
1.Si les gens savent et n’agissent pas, c’est sûrement parce qu’ils pensent que les autres n’agissent pas ou que ces efforts sont vains car la majorité ne sait pas (=inaction apprise)
2. Si les gens ne savent pas et que pourtant ils agissent, c’est sûrement parce qu’ils voient les autres agir, et donc que ces efforts ne sont pas vains car la majorité à l’air de savoir ce qu’elle fait (=action apprise)
3. Si vous savez quelque chose et que vous n’agissez pas, c’est sûrement que vous pensez que les autres ne vous suivront pas car ils ne savent pas, et dans ce cas, que vous devez leur enseigner ce que vous savez. (délégation de l’action par le savoir)
4. Si vous n’enseigner aux autres qu’à savoir ce que vous savez (et non pas à faire en fonction de ce que vous savez) en espérant qu’ils agissent, c’est sûrement que vous pensez qu’ils agiront parce qu’ils savent, alors que vous même ne faites rien… Vous devez alors agir pour leur apprendre tant à savoir qu’à faire (délégation du savoir par l’action)
La voilà la doucereuse impuissance! Personne n’agit car tout le monde pense que personne n’agit car personne ne SAIT, alors tout le monde essaie d’enseigner aux autres ce qu’ils ne savent pas : ils DÉLÈGUENT leur action à d’autres par leurs savoirs… Chacun sait ce qu’il sait et pourtant personne n’apprend rien.
La voici notre ferme puissance! Tout le monde agit car tout le monde pense que personne n’agit car personne ne FAIT, alors tout le monde essaie de faire ce que les autres ne font pas: ils DISPENSENT leur savoir à d’autre par leurs actions! Chacun fait ce qu’il a à faire et ainsi tout le monde apprend quelque chose.
Ce faisant, j’en suis arrivé à comprendre que la désobéissance civile n’était que le versant négativiste et souvent dénigré de l’action civique.
Car au delà d’être des sociétés de l’OBÉISSANCE aux institutions comme l’a démontré la célèbre expérience de Stanley Milgram, nos sociétés sont des sociétés de l’INACTION où l’on a accepté que les institutions soient supérieures aux individus, car fondamentalement, nous avons décidé que savoir valait mieux qu’agir, en oubliant qu’il fallait agir pour savoir.
En effet, il faut comprendre que la somme de nos actions, qu’elles viennent des individus ou des institutions, constituent la somme de nos savoirs. Autrement dit, il est un savoir répandu et populaire ce que tout le monde fait, il est un savoir inconnu et marginalisé ce que personne ne fait. Ainsi, ce que personne ne fait, personne ne le sait, et inversement!
Pour en revenir à mon projet, il m’importe dans ma vie et donc aussi dans l’Augure, de ne pas être seulement un enseignant (= celui qui enseigne des savoirs) qui abreuve de théories et de pensées, ni seulement un militant (=celui qui agit pour montrer l’exemple) qui accable de ses pratiques et ses expériences.
Au jour où j’écris ces lignes, je souhaite devenir un économiste de terrain, à la fois chercheur scientifique et professionnel technique, à la fois enseignant et militant, car science est aussi technique et action est aussi savoir.
De l’économie politique et de la confrontation entre science (==> savoir) et politique (==> action) à la Démocratie économique:
Poursuivant ce dessein, qui constitue l’exigence idéale de nombreuses professions, j’ai commencé la rédaction d’un projet de recherche sur une notion qui permet selon de concilier la liberté d’agir (et donc de savoir) pour tous que je prônais plus haut, et le besoin de sécurité face à la liberté des autres.
Cette notion repose sur l’idée que, si la sécurisation des libertés nécessite des institutions contraignant les libertés individuelles, il n’en reste pas moins que la libération des libertés nécessite des institutions sans contraintes, à l’exception des contraintes qui préserve cette libération. La seule forme d’institution permettant de poursuivre à la fois les besoins de sécurisation et les désirs de libération des individus est l’institution démocratique.
Or, comme historiquement et empiriquement, le développement des institutions a permis le développement économique, et que la forme de ce développement économique est celle du libéralisme-capitalisme (libéral ne voulant pas dire liberté!), j’ai souhaité m’intéresser tant à la forme de l’institution qu’à la nature du développement ce qui m’a amené à étudier la notion de « Démocratie économique ».
La Démocratie économique est multi-institutionnelle, multi-factorielle, à la jonction entre économique politique (ou des organisations/instituions) et économie philosophique, elle est une science du choix et de la valeur globale, elle est un modèle de développement durable (économique, social, écologique, …), un mode de gouvernance international voire universel car la liberté de tous est aussi dans la liberté de chacun, un projet géopolitique réaliste car phénoménologique, càd qu’elle est le fruit de l’action réelle, et efficiente, càd à la fois efficace et juste.
Voici la thèse que je cherche à démontrer, à affiner, à transcender au fil de mes recherches.
Ce projet constitue une quintessence de l’Augure, il contient ce que l’Augure contient. Je ne prétend pas tout savoir de la Démocratie ni de l’économie, je prétend tout faire pour chercher et comprendre, avec rigueur et passion.
Ainsi, tout comme l’Augure, la Démocratie économique est un projet en mouvement, par l’action de tous et de chacun.
Conceptualiser un « principe d’écologie » universel
Une conscience qui s’est imposée en moi très jeune, est l’idéal selon lequel bien agir, c’est agir en tenant compte des conséquences sur le monde, sur l’environnement au sens le plus large, c’est donc agir seulement quand cela est nécessaire et/ou constructif, et se garder d’agir quand cela amène à détruire, à dégrader, notamment quand cela répond à des besoins et désirs superflus.
Cette philosophie m’a rapidement imprégné des valeurs écologistes et humanistes, contre la surconsommation, contre la violence en tout genre, contre l’égoïsme, contre l’inconscience intellectuelle et morale, pour la liberté des autres (car on est toujours pour sa propre liberté), pour la solidarité, pour la raison scientifique et sensible.
Ce principe n’est pas principalement une philosophie du bien et du mal, bien qu’il pourrait l’être, mais une philosophie « économique-écologique » de la vie et de la valeur.
Je pense que ce principe d’écologie est universel, car il est valable pour tous les écosystèmes imaginables:
-En écologie, il faut à la fois transformer et préserver l’environnement car nous vivons dedans.
-En économie, il faut à la fois exploiter et économiser les ressources, afin que le cycle économique soit optimal pour la génération présente sans contrevenir aux besoins des générations futures.
-Dans notre vie personnelle, il faut consacrer notre temps uniquement à ce qui a le plus de valeur à nos yeux, au risque de passer à côté de la vie si on se laisse distraire et disperser par nos routines, épuisements et mésactions du quotidien.
Le principe d’écologie est individuel, car se concentrer sur l’essentiel permet une sobriété ambitieuse et maîtrisée de nos désirs et de nos besoins, pour les vivre le plus intensément et grandement possible. Le principe d’écologie est collectif, car s’attacher à la valeur de la vie des autres, c’est aussi leur permettre de répondre plus aisément à nos propres besoins. En effet, ce principe promeut une sobriété heureuse où la valeur vient des personnes et non pas des choses, et la richesse de notre vie sociale plutôt que des besoins matériels.
Je suis conscient des défauts conceptuels de cette définition du principe d’écologie, dans ma volonté de démontrer son caractère systémique et donc universel, raison pour laquelle je ne lui ai pas encore consacré un article dédié. Ce principe est encore pour moi une intuition d’universalité, où porter la vision écologique sur toute chose permet de valoriser une économie du « care » (= la responsabilité du soin en français), où le soin de nos responsabilités permet de prendre soin de tout, des autres comme de nous-mêmes, et que c’est seulement ainsi que nous pourrons mener une vie digne, riche et saine.
Cependant, dans ma vie personnelle, ce principe est une conviction qui me dirige, elle fait battre mon cœur, elle guide la personne que je suis, et je la porte avec fierté. Je suis égoïstement altruiste, car j’ai la conviction que je serai plus heureux dans un monde où les autres sont plus heureux, et je pense ainsi vivre et mourir plus heureux que celui qui, égoïstement égoïste, ne fait pas du bonheur des autres son propre bonheur. Mes intérêts sont alors, de mon avis, mieux servis que les siens. Suis-je alors plus égoïste que lui puisque je sers plus mes intérêts qu’il ne sert les siens? Peut-être; mais cela ne fait pas de lui un altruiste pour autant.
PHILOSOPHIE, CULTURE, LITTÉRATURE
Philosophie pratique : Comment peut-elle changer votre vie et celle des autres ?
Depuis le début de l’année, j’ai essentiellement lu des auteurs de philosophie politique (Aristote, Locke, Hobbes, …).
Ces lectures m’ont notamment appris comment se construisent les pensées politiques, et en particulier la place qu’y occupe les croyances sur la nature de l’Homme, de cette croyance découlant la nécessité d’une certaine forme de gouvernement, et de cette forme de gouvernement la philosophie politique qui permet la constitution et le maintien du contrat social.
Sans répéter ce qui a été dit ci-dessus concernant le rapport entre la construction de la pensée et la mise en action des individus, il me semble ici qu’il convient d’aborder pourquoi l’idée d’une philosophie pratique, qui s’opposerait pragmatiquement à l’inutilité absconse de la philosophie théorique, est en soi une idée fausse et dangereuse.
Aujourd’hui, la philosophie pratique a tendance à être une philosophie qui s’excuse d’être de la philosophie, discipline qui serait, par nature ; trop abstraite, trop générale et donc trop improductive pour que les individus s’y intéressent et y trouvent de l’intérêt dans leur « vie réelle ».
A partir de cette conception, malheureusement, la philosophie pratique se construit autour de conseils pratiques, de trucs et astuces de la vie de tous les jours, de tranches de vie que l’on consomme entre deux tranches de rôti de porc. Le développement personnel, comme institution non réglementée en est l’exemple le plus criant, puisqu’elle est un révélateur de la dominance de l’individualisme philosophique, par réactance contre les philosophies traditionnelles, par la simplification axiologique du discours philosophique, pour soi-disant la démocratiser alors que bien souvent elle ne démocratise que son appauvrissement.
En effet, aujourd’hui, comme pour les religions, chacun y va de sa petite philosophie, à la carte.
Chacun pense avoir SA philosophie, une toute simple qui leur permet de vivre heureux et de bien se comporter, celle « qui ne s’apprend pas dans les livres » sauf dans celui que l’on vous vend, une presque instinctive et personnalisée, et qui pourtant se décline presque toujours autour des mêmes principes: « travailler plus si l’on est pas satisfait de ce que l’on a », « être gentil, poli et respectueux parce que c’est pas bien d’être méchant » et de « s’occuper de ses affaires » (sa famille, son travail, …).
Pourtant, renoncer à comprendre la philosophie au-delà de son confort intellectuel personnel, c’est à coup sûr laisser les autres écrire votre philosophie, jusqu’à tel point qu’elle vous semblera naturelle, qu’il n’y a plus qu’à l’appliquer, et qu’elle n’a pas besoin d’être repensée. Méritocratie, Bienséance, Égoïsme, voilà les mantras de cette philosophie pseudo-individuelle, qui en réalité s’impose au plus grand nombre comme norme philosophique.
Ainsi, croire aux vertus de la philosophie uniquement pratique, c’est penser que la philosophie est une affaire de bons conseils et de bon sens, que les bonnes actions se comptent comme les points dans une partie de dominos, en se comparant aux autres et en cherchant à accumuler les bons points. Finalement, c’est croire que la philosophie consiste à atteindre un idéal intangible, que l’on peut atteindre en devenant un « bon élève de la vie », presque en opposition avec le « bon élève de l’école », qui lui serait un cancre de la philosophie concrète de tous les jours. (voir cette émission de France culture sur la philosophie vu comme « reine des sciences » à l’école pour prolonger le débat sur « école de la vie » VS « école de la philosophie » : https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-daurelien-bellanger/la-chronique-daurelien-bellanger-chronique-du-mardi-03-novembre-2020.
La « philosophie pratique » du langage courant n’est donc PAS une application concrète de la philosophie, pas plus qu’une « philosophie vraie ».
Elle est tout au mieux une philosophie nombriliste et moralisatrice dans la pensée, médiocre et dispersée dans l’action.
Elle est pour le pire, une philosophie simpliste et minimaliste, tant dans son ambition que dans son action, car elle considère la philosophie comme un simple expédient moral ou chacun doit « faire sa part » (comme le petit colibri éteignant l’incendie en Amazonie), et donc considère la philosophie (comme science du savoir et du sens de la vie de l’homme) comme une composante supplémentaire, secondaire voire superflue de l’existence humaine.
C’est cette forme de philosophie pratique que je qualifie comme « individualisme philosophique » car c’est une vision appauvrie de la philosophie qui les conduit à cet individualisme, et non pas leur individualisme (comme conception philosophique pertinente) qui les conduit à développer une « philosophie individualiste ».
Autrement dit, c’est une anti-philosophie qui justifie un système d’actions et de croyances, où « l’individualisme » est un comportement auto-réfléchi (ou instinctif), et le « philosophique » un adjectif superfétatoire qui sert de caution au relativisme le plus crasse.
Ce relativisme n’est pas une philosophie, car il exprime une indifférence totale à l’égard de la philosophie. Car « à chacun sa philosophie » signifie que peu importe votre philosophie, cela n’a aucune importance…
Philosophie pratique de l’Augure
Au début de l’année, sur l’Augure, la question s’est posée s’agissant de la possibilité de participer à ce qui semblait être une mascarade de philosophie, dans la perspective pour générer un contenu facile à produire pour son auteur et à consommer pour son lectorat, et ce, dans un objectif de sensibilisation démago-pédago (https://formerplushaut.com/les-demago-pedagogues/) de celui qui sait face aux masses qui écoutent.
Elle ne s’est pas tant posée d’un point déontologique, puisque il était évident qu’il s’agirait là d’une initiative « machiavélique » (= de bonnes intentions justifiant de mauvaises pratiques), mais plutôt d’un point de vue de son efficacité générale en termes de vulgarisation et de portée du message philosophique.
Finalement, je peux fièrement rejeter cette éventualité tant sur le plan déontologique que pratique, et ce en gardant l’esprit et l’objectif de ce projet: Changer votre vie, c’est changer la vie, et donc aussi changer la vie des autres.
Pour cela, le sens de la philosophie pratique sur l’Augure sera celui d’une philosophie engagée dans l’action, c’est-à-dire de tirer les conclusions de la pensée philosophique d’hier et d’aujourd’hui pour savoir quoi faire des théories philosophiques.
Il s’agit, pour chaque « philosophie théorique », de proposer une étude critique et pratique de son contenu, selon le raisonnement déjà exprimé plus haut dans cet article selon lequel savoir peut être action, et qu’action peut être savoir.
« Le Théâtre et son rôle » : Pourquoi toute cette mise en scène
Ce projet vise à réfléchir sur le rôle de l’acteur, à la fois personnage et individu, sur les discours, à la fois metteurs en ordre du monde réel, et metteurs en scène de mondes d’idéaux, et le théâtre, à la fois jeu culturel et jeu politique.
Cette thématique m’intrigue et m’émeut dans mon mode de pensée et mon style d’écriture, aussi le verrez-vous parfois dissimulé, parfois affiché, dans des articles portant sur tous les sujets, où le passage de la fiction à la réalité, de l’idée au fait, permet une réflexion plus gracieuse et plus châtiée, plus créative et plus inspirante.
Elle cherche à comprendre l’absurdité du monde pour le rendre cohérent, à dire ce qu’il fait sans jamais le dire, à jouer ce qu’il dit sans jamais le faire. Le Théâtre et son rôle est pour moi une méthode de faussaire qui joue des demi-vérités pour créer du sens là où le sens vient à trahir ou à manquer. C’est la signification de « pourquoi toute cette mise en scène », pourfendeur, dévoyeur et éclaireur de la complexité du monde.
Enfin, « le théâtre et son rôle » m’interroge sur le pouvoir des mots, de l’éloquence, question selon moi indispensable pour un projet comme l’Augure qui n’est finalement, de ce que vous en voyez, qu’un blog avec des écrits en suspension. Heureusement, les Revues de l’Augure sont là pour dévoiler les coulisses de ce théâtre là, et de voir l’auteur qui se joue et qui agit derrière sa plume, que vous le lisiez ou non, qu’il publie ou non 😉
Pourquoi la littérature et les livres concernent-ils tout le monde ?
On lit, on lit, et pourtant, on agit rarement selon ce que l’on apprend quand on lit. Tel est le constat auxquels nous étions parvenus alors que je discutais avec plusieurs amis littéraires.
La littérature est aujourd’hui, ou plutôt, l’a toujours plus ou moins été, un art marginalisé, réservé à une certaine élite intellectuelle et culturelle, qui ne recoupe d’ailleurs pas toujours avec l’élite économique et politique.
Or, je pense au contraire qu’aujourd’hui, l’accès à la littérature n’a jamais été autant démocratisé, et que, derrière l’idée communément admise que « les français lisent moins », il faut en réalité simplement comprendre que les français lisent moins de livres, et pourtant, jamais les français n’ont lu sur supports, sans compter le développement massif du contenu culturel audiovisuel.
De l’évolution du caractère « intellectuel (=qui fait réfléchir) de la « littérature » (=ce que l’on peut lire) proposée, on peut discuter, cependant on peut constater que le contenu de cette littérature s’est profondément diversifié, de telle sorte qu’aujourd’hui, on peut lire facilement sur tout et n’importe quoi, et c’est pourquoi quel que soit ce qui vous intéresse, il y a aura toujours des livres écrits pour en parler.
Ici encore, comprendre ce que l’on lit est un tout autre sujet, lorsque je cherche à démontrer que la littérature et les livres nous concerne tous.
Premièrement, je veux démontrer que les livres, symbolique suprême de la culture cultivée, jouent un rôle clé dans l’institutionnalisation des pensées et des idéologies, c’est-à-dire le champ des possibles de la pensée.
Autrement, comment comprendre que la « rentrée littéraire » des candidats à la présidence de la République Française? Le livre joue ce rôle de catalyseur d’une pensée et ou d’un récit pleinement construit, qui peut par la suite être raconté de bien des façons face un public, qui, quel que soit le livre (ou presque), ne l’aura pas lu!
La connexion avec les livres, est donc encore le moyen le plus sûr et le plus authentique d’entrer en contact avec une récit et/ou une pensée brut, sans fioritures ni détournements, ni limites techniques, autre que celles du langage, auxquels nous sommes tous concernés. C’est pourquoi en définitive, pour devenir expert d’un sujet, la lecture est un passage incontournable, les scientifiques le savent, tout comme les journalistes, les intellectuels, les politiciens, en bref, tous les hommes dont le pouvoir repose sur le savoir … ou votre ignorance.
Deuxièmement, je veux démontrer que chacun peut trouver son compte dans les livres, car nous sommes tous animés de passions qui peut nous pousser à trouver une vérité qui nous transforme et nous grandit.
Cette certitude philosophique, je la tiens de l’Essai « Des livres » de Montaigne, qui démontre de sa propre expérience, mais qui nous est à tous familière, que nous avons tous des livres qui nous tombent des mains, dont on remet la lecture à plus tard, voire qu’on ne rouvre jamais, mais que nous avons également tous des livres qui nous attirent dès le titre ou la première page, et qui, une fois la lecture commencée, ne nous quittent plus jamais, de telle sorte que nous les relisons encore et encore jusqu’à les connaître sur le bout des doigts.
Montaigne nous propose une approche profane de la lecture pour tirer bénéfice des livres plus facilement: sautez des pages, faites des allers-retours entre les chapitres, ne lisez pas les livres en entier, lisez plusieurs livres en même temps, en bref, appropriez vous la lecture de telle façon à y trouver quelque chose de concret et de nouveau, ou au moins quelque divertissement.
L’avantage de cette approche profane, en plus de permettre à n’importe qui d’entrer dans la lecture, lui permet également de s’y plonger plus avant et de mieux comprendre les livres, car, comme nous l’avons vu, on ne peut jamais désapprendre totalement quelque chose que l’on a appris, or, il y a plusieurs façon d’apprendre une même chose à travers la lecture (Par exemple, on peut apprendre comment vaincre la solitude, aussi bien en lisant Robinson Crusoé de Daniel Defoe, Madame Bovary de Gustave Flaubert, Comment se faire des amis de Dale Canergie ou Psychologie de la solitude de Gérard Macqueron).
Finalement, lecteurs ou non, si je pense que tout le monde est concerné par les livres, c’est bien en ce qu’ils constituent une opportunité d’apprendre et de créer. Que l’année 2020 ai témoigné d’un dépôt de manuscrits tellement important auprès des éditeurs, que ceux-ci ont dû refuser d’en lire, faute de pouvoir les traiter et les commercialiser tous, montre cette frénésie littéraire qui peut gagner les esprits lorsqu’on leur laisse le temps de penser. Ce phénomène n’est pas récent, puisque une étude d’opinion aux États-Unis avait révélé que plus de 70% des Américains déclaraient avoir le projet d’écrire un livre avant la fin de leur vie.
Je planifie depuis un long moment d’écrire un article sur l’intérêt de la lecture, comme futur épisode de ma série Philo DéConfinée, cependant la difficulté qui était, et qui demeure, est de pouvoir écrire un article sur l’intérêt de la lecture qui ne parlent pas qu’aux littéraires, et qui par conséquent ne cherche pas qu’à prêcher des convaincus, sans pour autant y sacrifier une certaine rigueur d’analyse et de rationalité de l’argumentation, car il ne s’agit pas non plus de prendre ceux qui lisent pas ou peu comme des idiots qu’il faudrait éduquer…
Ainsi, d’ici que je me dépêtre de mes propres contradictions, je me permets de vous laissez sur ce message, en espérant qu’il puisse déjà vous convaincre:
N’ayez pas peur des livres pour ce qu’ils représentent, désirez les livres pour ce qu’ils contiennent.
Il y aura toujours des livres et des sujets auxquels vous resterez hermétiques toute votre vie, pour autant, il y aura toujours des livres qui sauront satisfaire vos intérêts.
Un livre n’est toujours que des mots écrits de la main d’un autre, et refuser de s’y confronter, c’est finalement refuser la parole d’autrui, et cultiver le mutisme et l’incompréhension, qui vous ont en premier lieu tenu à l’écart des livres.
Lisez pour vous, il n’est pas besoin de lire beaucoup pour être intelligent, pour autant tous ceux qui sont intelligents lisent! (l’inverse n’étant pas vrai, tous ceux qui lisent ne sont pas intelligents 😉 )
JEUX, FICTIONS, ÉCRITURE
Créer et publier 12 jeux de rôle (1 par mois) sur l’année 2021
Cet objectif avait notamment été fixé pour stimuler ma création de jeux de rôle, et a été pour moi un succès.
3 jeux ont été publiés (2 jeux inspirés d’Aventures, 1 système de jeu), et au moins 2 autres jeux, des créations originales cette fois, seront publiés d’ici la fin de l’année.
Un grand projet de jeu de rôle me trotte toujours dans la tête, mais je pense manquer cruellement d’expérience pour proposer quelque chose de vraiment révolutionnaire ou innovant. Par conséquent, pour le moment, je retourne mastériser et jouer!
Décrypter et créer des systèmes de jeux
J’aurais bien quelques idées, cependant je préfère utiliser ces connaissances pour créer des jeux plutôt que de vous les restituer tel quel. En attendant je vous renvoie à quelques sites qui font un excellent travail sur ces sujets tel que Gus and Co (https://gusandco.net/), PTG PTB FR (https://ptgptb.fr/) ou Cosmo Orbüs (https://cosmo-orbus.net/blog/) pour les blogs, et pour Youtube : Pilule Rouge JDR, Roliste TV, Scheddren 101, Le bon MJ, …
Faire des chroniques de jeu
Derrière ces termes flous ont mûris 3 idées:
- Parler de jeux-vidéos pour parler de société, culture et philosophie: J’adorerais pouvoir le faire pour certains jeux (Nier Automata, Frostpunk, Plague Inc: The Cure, …), cependant, comme je n’ai pas l’habitude d’écrire sur ces sujets, je peine encore à trouver la motivation de m’y mettre. De plus, ce type de contenu trouve tout son intérêt lorsqu’il y a une communauté large et active qui commentent et interagissent autour de l’article, puisque le jeu-vidéo se construit sur l’expérience de jeu des joueurs. Ainsi l’absence d’une telle communauté sur le blog de l’Augure justifie que je ne mette pas en œuvre cette idée sur le blog pour le moment. En revanche, je songe de plus en plus fortement à écrire un article invité sur un blog spécialisé.
- Écrire des chroniques inspirés des scénarios de JDR que je fais jouer à mes joueurs. Ce type de contenu risque d’arriver très prochainement sur l’Augure, ayant commencé l’écriture d’une grande campagne de Vampire Mascarade ^_^.
- Écrire des chroniques inspirées d’univers de jeu et de fiction: J’en ai 2 déjà écrites, je les publierai à l’occasion.
Comme vous pouvez le voir, ce projet tourne plutôt bien, mais n’est pas forcément prioritaire pour le blog actuellement.
Écrire une nouvelle d’au moins 15 pages
Ce projet est toujours d’actualité, et constituera une étape supplémentaire dans ma volonté d’écrire et de publier un livre de fiction au moins une fois dans ma vie. Y-arriverai-je? Rien n’est encore écrit 😛
Carnets de voyage
A part des idées de revues de lecture, et d’écrits d’aventures Auguresques, je n’ai encore que peu d’idées sur ce projet. Je sais juste qu’il serait très cool de faire un projet qui intègre VOS contributions, les Voyageurs =)
Conclusion
Pour ceux qui m’ont lu jusqu’ici, un grand merci à vous de m’avoir écouté jusqu’au bout, cette Revue m’a permis de mettre beaucoup de choses à plat et de vous montrer l’envers du décor de l’Augure.
C’était également l’occasion pour moi de vous témoigner ma passion pour le blog de l’Augure, même quand j’écris peu comme ce fût le cas depuis début 2021, puisqu’il fait bouillir ma vie bien au-delà des articles que j’y écris, car il met en cohérence tout mes projets et mes passions. Il est le perchoir où mes pensées reposent, tournées vers l’avenir.
Revue de l’Augure – Janvier 2021 – CALENDRIER 2021
Bonjour Voyageurs, bonne année à tous !
Après 6 mois d’existence , l’Augure se permet un court bilan avant d’attaquer l’année 2021, afin de prendre de nouvelles résolutions , puisque la période est propice à la remise en question =)
Ainsi cette Revue de l’Augure sera divisée en 4 parties :
- Bilan chiffré de mon activité sur le blog
- Définition de l’identité de l’Augure à partir des projets actuels et futurs du blog
- Développement du blog
- Calendrier global de mes projets pour l’année 2021
Alors sans plus tarder, commençons !
1. Bilan chiffré de mon activité sur le blog
30 articles publiés entre le 2 avril 2020 et le 1er janvier 2021 dont :
– 12 articles de « Philosophie [Dé]Confinée »
– 4 articles de « Économie et régimes »
– 6 épisodes de « Questions de chance »
– 1 poème
– 1 discours
– 2 partages
– 4 « Revue de l’Augure », qui reviennent sur l’actualité du blog
700 visiteurs uniques dont 50 « Voyageurs » (qui reviennent régulièrement sur le site), le mois avec le plus de visites a été le mois de Septembre.
Les 3 articles les plus lus ont été :
1er : Le poème « Alouette » : http://laugure-critique.net/2020/07/22/alouette/
2ème : Le 1er épisode de « Philo Confinée » sur l’Oisiveté : https://laugure-critique.net/2020/04/02/philo-confinee-n1-oisivete-de-loisivete/
3ème : La première partie de « Économie non-binaire » : http://laugure-critique.net/2020/07/12/leconomie-non-binaire-definir-leconomie-partie-1/
14 rubriques créées dont 5 rubriques principales, ce qui montre la variété des sujets traités sur ce blog ! (et d’autres vont apparaître très prochainement)
2. Définition de l’identité de l’Augure
L’identité de L’Augure a toujours été très développée sur le plan conceptuel : Elle m’accorde une très grande liberté sur les sujets que je peux traiter, ce qui ne veut pas dire pour autant que je réduis mes exigences de rigueur intellectuelle et scientifique, pas plus que celles de proposer du contenu original et bien écrit !
Cependant, il m’a semblé important en ce début d’année 2021 de clarifier quels sont les sujets effectivement traités sur ce blog, et pourquoi je me sens à la fois passionné et légitime de parler de ces sujets.
Pour cela, je vous invite à jeter un œil à l’infographie qui sert désormais de vitrine au site de l’Augure, mais aussi à aller lire la page A propos de l’auteur, qui sera fortement enrichie cette année.
3. Développement du blog
A partir de maintenant, et jusqu’à nouvel ordre, la publication d’articles n’est plus le seul impératif de mon blog.
En cela je poursuis la stratégie définie dans « l’ère des petits projets » telle que je l’ai décrite dans la Revue de Décembre : https://laugure-critique.net/2020/12/01/revue-de-laugure-decembre-2020/
Cela ne veut pas pour autant dire que je n’écrirai plus, je peux d’ailleurs déjà vous garantir que chaque mois je publierai au moins 2 articles :
Tous les 15 du mois : Un nouveau Jeu de Rôle dans la Rubrique « Mes créations de JDR »
Le dernier vendredi de chaque mois : Un poème dans la Rubrique « Poèmes Célestes »
Cependant, en dehors de ces 2 rendez-vous, l’objectif majeur de l’Augure pour l’année 2021 est d’accueillir de nombreux nouveaux visiteurs et « Voyageurs », et donc de devenir une communauté. Mais que les « Voyageurs de la 1ère heure se rassurent, il y a déjà largement de quoi lire sur le blog actuellement 😉
Vous l’aurez compris, je vais donc consacrer beaucoup plus de temps (on va dire que presque rien multiplié par beaucoup ça devrait suffire 😛 ) à promouvoir mon blog et mes articles sur les réseaux sociaux, afin de toucher une audience bien plus large.
Ainsi, le temps de trouver mon rythme de croisière, mais aussi d’acquérir les compétences nécessaires pour obtenir des résultats concrets et construire une audience durable, il est évident que j’aurai moins de temps à consacrer à la rédaction d’articles.
Voici d’ailleurs quelques objectifs que je me suis fixé d’ici fin mai :
Newsletter | Avoir au moins 100 abonnés, dont au moins 1/3 qui ne font pas partie de mon cercle de connaissances. ==> L’alimenter au moins 2 fois par mois une fois ce palier franchi |
Réseaux sociaux | Être présent sur au moins 3 réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Discord |
Promotion du blog | – Nouveau logo et nouvelle charte graphique – Nouvelle signature textuelle – Définir une ligne éditoriale |
Partenariats | – Prendre contact avec d’autres blogueurs qui libèrent aussi des Augures de leur cage – Créer ou rejoindre des réseaux |
Créer de l’interaction | – Créer des projets avec / à partir de la communauté de « Voyageurs » – Proposer des espaces de réflexion et de débats pour la communauté de « Voyageurs » |
Dans la réalisation de ces objectifs, tout conseil ou aide de votre part est la bienvenue ! Plus vite j’aurai accompli ces objectifs, plus vite je pourrai retourner à l’écriture. 😉
Calendrier Global 2021
ÉCONOMIE, POLITIQUE, SOCIOLOGIE
- Parler du management comme une science de l’organisation que l’on peut améliorer
- Relier les concepts de Désobéissance Civile et de Démocratie Économique
- Conceptualiser un « principe d’écologie » universel
PHILOSOPHIE, CULTURE, LITTÉRATURE
- Philosophie pratique : Comment peut-elle changer votre vie et celle des autres ?
- « Le Théâtre et son rôle » : Pourquoi toute cette mise en scène ?
- Pourquoi la littérature et les livres concernent-ils tout le monde ?
JEUX, FICTIONS, ÉCRITURE
- Créer et publier 12 jeux de rôle (1 par mois) sur l’année 2021
- Décrypter et créer des systèmes de jeux
- Faire des chroniques de jeu
- Écrire une nouvelle d’au moins 15 pages
- Carnets de voyage
NOUVEAU: Abonnez-vous à la Newsletter de l’Augure pour ne rien rater de l’actualité du blog ! \O/
Conclusion
Ma conclusion commencera de la même façon que dans de la Revue du mois dernier :
Maintenant que le blog est bien lancé et qu’on y trouve un contenu suffisamment important pour avoir de quoi penser, mon nouvel objectif est d’amener plus de monde à lire les articles que j’ai déjà écrit, ainsi que les articles que j’écrirai dans le futur.
Mon objectif principal des prochains mois sera de trouver de nouvelles solutions attirer plus de Voyageurs, et davantage interagir avec vous.
Enfin, comme vous pouvez vous en douter si vous me suivez depuis un moment, je n’ai pas fondé l’Augure pour devenir Community Manager, mais bien pour développer les savoirs et la pensée critique du plus grand nombre.
Avoir une audience est la condition nécessaire pour que l’Augure aie de l’impact sur le monde, et pas seulement sur moi en tant qu’auteur.
Et si de ce que vous trouvez ici la matière nécessaire pour vos propres projets, j’en serai fort aise, car c’est précisément ce que je recherche !
En effet, par sa diversité, par sa philosophie, l’Augure n’est pas un projet qui cherche à se farcir pour devenir la plus grosse dinde du poulailler. C’est un oiseau migrateur qui veut aider les autres à migrer. Pour y parvenir, l’Augure a surtout besoin de partages et de rencontres, d’expériences et de missions. Son vœu le plus cher est que le succès des uns puisse faire le succès des autres. Et ce car ce blog est et sera toujours, celui de la passion et de l’intelligence collective.
Sur ces mots, c’est avec le plus grand optimisme je vous souhaite à tous, que ce soit dans votre vie de tous les jours ou dans vos projets les plus fous, une bonne année 2021 !
Revue de l’Augure – Décembre 2020
Bonjour Voyageurs,
Après 2 mois sans Revue de l’Augure, celle-ci va dans un 1er temps revenir sur l’avancée des projets évoqués dans la revue de Septembre.
Elle s’attachera ensuite à décrire la réflexion qui a été la mienne quant à l’avenir à court terme de ce blog, et de justifier l’absence de nouveaux articles depuis le 15 octobre, davantage par manque de temps que par manque de motivation.
Enfin, la revue abordera le nouveau rythme de publication du blog et la promotion des articles déjà publiés.
Continuité de mes projets actuels
Questions de chance :
Comme expliqué dans ma précédente revue, cette série a provoqué de nombreux questionnements en moi, tant existentielles que pratiques.
J’ai notamment remis en question mon style d’écriture pour le rendre à la fois plus constant, plus acéré, plus percutant et plus spectaculaire.
En bref, je me suis efforcé à produire des articles à la fois complexes et denses ET compréhensibles et agréables.
Cette philosophie d’écriture a vocation à se poursuivre, avec, je l’espère, le succès le plus large possible.
Concernant la série en elle-même, c’est 6 épisodes qui ont été publié entre début septembre et mi-octobre.
Les retours que j’ai pu en avoir est que vous avez apprécié le style d’écriture narratif qui vous a permis de mieux accrocher à la dimension contextuelle de cette série, et pour cela je vous en remercie !
La trame des 3 prochains épisodes est déjà écrite, il ne manque plus qu’à débloquer du temps pour les rédiger et les sourcer.
Cependant, je ne compte pas, à court terme du moins, aller au-delà du 9ème épisode contrairement à ce que j’avais prévu.
En effet, ces 9 premiers épisodes (épisode 0 compris) correspondent à l’analyse détaillée du 1er chapitre de Loterie Solaire, ce faisant la série sera autosuffisante dès que les 3 derniers épisodes seront publiés (en espérant que cette série vous poussera à lire Loterie Solaire par vous-même, et de vous en faire votre propre interprétation).
Cette décision me permettra de me libérer du temps pour écrire sur d’autres sujets pour d’autres projets, car, pour le dire crûment, je suis toujours à la recherche du « format qui marche », sans pour autant renier la qualité et la philosophie des articles de l’Augure.
Cependant, l’idée des « Questions de chance » reste pour moi primordiale.
A ce titre, il est probable que d’autres articles sur le déterminisme, la méritocratie, l’égalité des chances, … voient le jour prochainement sur l’Augure.
Philo DéConfinée
Je vais me contenter de répéter ce qui avait été dit en septembre, à savoir que la trame générale des 2 prochaines articles ont été écrites
Philo DéConfinée n°5 – Les livres qui servent
Philo DéConfinée n°6 – De l’Histoire et des histoires
Ce projet conserve une très grande valeur pour moi, étant finalement le projet qui a fait décoller le projet Augure, après près de 2 ans de maturation voire davantage.
Malheureusement, le temps que je dois consacrer à la rédaction de ces articles ne m’avait été permis seulement par les conditions d’oisiveté entrainées par le 1er confinement, suivies par celles des grandes vacances d’été.
Pour cette raison, je préfère ne pas fixer de date mais vous garantir que la qualité sera au rendez-vous quand ils sortiront.
Cependant, en ces temps troubles, l’objectif des prochains articles qui sortiront sur le blog reste le même que celui de la série Philo DéConfinée :
Déconfiner les esprits !
Les perles de Youtube
Plus d’articles de ce genre sont amenés à sortir dans les prochains mois, ainsi que le format « Références et sources ».
En effet, au-delà de vous proposer du contenu original, il est important pour moi de vous faire découvrir ce qui m’a forgé intellectuellement, afin que vous autres Voyageurs puissiez s’inspirer de ma démarche pour suivre votre propre chemin.
Voyez donc les Augures comme un guide bienveillant, qui loin de vous contraindre ne souhaite que votre liberté éclairée.
Nouveaux projets, nouveaux formats :
L’ère des petits projets
A partir de maintenant et jusqu’à nouvel ordre, je préfèrerai virevolter plutôt que de tenter de cimenter des voies encore trop jeunes et impétueuses.
Ce faisant, je privilégierai l’expérimentation, en testant de nouveaux thèmes et de nouveaux formats, en écrivant des articles indépendants plutôt que des séries.
Plutôt que de vous faire l’aguiche en amont ce qui viendra peut-être, je vous présenterai mes projets après-coup, nous mettant alors tous devant le fait accompli.
Cette ère des petits projets est également une opération de concision et de synthèse pour ma part, et une opération d’ouverture et de séduction à votre égard.
Je souhaite écrire des articles qui nous plaisent et qui nous parlent dans l’instant présent, tout en conservant l’esprit du blog, qui est d’écrire des articles de fond intemporels qui ne sont pas prisonniers des flux d’informations pressants et redondants.
L’Alter-monde selon Alain Damasio
Pour aller voir en détail de quoi va parler ce projet de Science-Fiction politique, allez voir les « Couleurs de l’Augure »
Rythme des publications
Ce mois-ci, au moins 1 article est tout ce que je peux promettre, mais j’espère avoir le temps d’écrire plus =)
Au cours des prochains mois, la tendance sera de toute façon moins d’articles et/ou des articles moins long.
Ce changement de rythme me libérera plus de temps pour notamment promouvoir mon site pour que plus de Voyageurs nous rejoignent, à travers différentes d’amélioration.
- Design, ergonomie et identité visuelle du site
- Développement d’une Newsletter pour vous informer au mieux de l’actualité de l’Augure
- Communication et promotion du blog sur les réseaux sociaux (Facebook, Discord, Twitter, …)
- Recruter de nouveaux rédacteurs pour proposer du contenu plus divers sur l’Augure
- Proposer d’autres formats autres que le format écrit
- Créer des événements interactifs
- […]
Je vous invite d’ores et déjà à vous inscrire à la Newsletter de l’Augure 😉
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Conclusion
Maintenant que le blog est bien lancé et qu’on y trouve un contenu suffisamment important pour avoir de quoi penser, mon nouvel objectif est d’amener plus de monde à lire les articles que j’ai déjà écrit, ainsi que les articles que j’écrirai dans le futur.
Mon objectif principal des prochains mois sera de trouver de nouvelles solutions attirer plus de Voyageurs, et davantage interagir avec vous.
Je vous invite à revenir souvent sur ce site pour voir son évolution, car après ma courte absence sur l’Augure, je compte bien faire grandir ce site, et pas seulement avec des articles.
Enfin, je vous souhaite d’avance de bonnes fêtes de fin d’année , Voyageurs !
Revue de l’Augure – Septembre 2020
Bonjour Voyageurs,
Pour ce mois-ci, une revue qui non seulement, présentera le programme du mois, mais qui cherchera également à VOUS interpeller :
Appel à soutenir le « Manifeste d’économie pluraliste »
Appel à débattre avec virulence sur les « Questions de chance »
Également, si quelques projets sont encore trop embryonnaires pour que je vous promette quoi que ce soit, je peux cependant vous garantir que vous n’êtes pas au bout de vos surprises. =P
Mes réalisations :
Économie non-binaire :
J’ai publié la 2ème partie de « Économie non-binaire » le 24 août.
Je tiens à rappeler que ce projet était très important pour moi, notamment pour démontrer que nos intuitions économiques, bien qu’elles semblent cohérentes, sont souvent juste assez éloignées de la réalité pour nous induire en erreur …
Au-delà de la question des sciences économiques, c’est l’importance de l’esprit critique que je voulais mettre en valeur, pas seulement pour discerner le vrai du faux, mais aussi pour comprendre l’état du monde ainsi que le comportement humain, afin de ne plus juger hâtivement et sans savoir du monde qui nous entoure et des individus qui y vivent.
Cela ne nous rend pas seulement plus avisés dans nos jugements, mais également plus justes. C’est pourquoi il y a sur ces questions encore beaucoup de choses à dire.
Aussi, j’aimerais revenir sur un point important de mon développement, à propos du « Manifeste pour une économie pluraliste ». Ce manifeste écrit en 2015, en réaction à la lettre de Jean Tirole (Prix Nobel d’Économie de 2014), adressée au Ministère de l’enseignement supérieur, afin de s’opposer, d’ailleurs avec succès, à un projet de réforme visant à la création d’une nouvelle section universitaire dédié à l’étude de l’économie dénommée « Économie et société », visant à promouvoir une plus grande diversité méthodologique, notamment en y intégrant de façon beaucoup plus importante les sciences humaines (sociologie, histoire, psychologie, science politique, …), trop souvent délaissées dans la section « Sciences économiques ».
Si cette réclamation peut sembler provocatrice d’un point de vue scientifique, c’est parce qu’elle cherche à répondre au malaise d’une science économique, qui, tout en prétendant traiter l’économie dans son ensemble, valorise excessivement certaines méthodologies de recherche pauvres en sciences humaines ; et, tout en prétendant être apolitique, valide la doctrine politique économique libérale alors que nombre de leurs théories ne résistent pas à l’épreuve des faits, car, malheureusement, l’étude des faits, des phénomènes et des pensées économiques du passé plus ou moins récent, ont été délaissés par la science économique lorsqu’elle est parvenue à devenir indépendante, et est donc restée le travail de l’historien ( = histoire économique), du politologue ( = économie politique) et du sociologue ( = économie relationnelle), au seul bénéfice de la statistique ( = économétrie) contribuant à faire de l’instrument de mesure mathématique du réel, l’expression totale de la réalité économique.
Au vu de sa complexité épistémique à la frontière entre science mathématique et science humaine, et de son rapport si étroit avec la politique, il est anormal, voire dangereux que l’étude de l’économie dans toute sa complexité tiennent en une seule section universitaire***.
***Au risque de me faire des ennemis, la science de la gestion et du management n’est pas à proprement une partie de la science économique : l’économie n’en est que le support principal, qui tend d’ailleurs à perdre de son importance au profit de la communication, la comptabilité, la psychologie sociale, …
Cela est d »autant plus vrai si la science économique ne parvient pas à atteindre la pluralité méthodologique nécessaire à son statut de science, car la pluralité est ce qui la sépare du dogme.
Ajoutons à cela l’uniformisation de la science économique à l’échelle internationale (au moins dans les pays de l’OCDE) tant dans la théorie que dans la pratique, et le refus de la science économique, plus que tout autre science, à s’ouvrir aux sciences qui contestent ses paradigmes (sociologie, anthropologie, histoire, …), et on tient là l’essence de la prédominance du dogme dans la science économique « orthodoxe » :
Elle souhaite que ses paradigmes ( = hypothèses de départ) soient incontestables scientifiquement et incontestés politiquement, et donc que ses fondements fassent partie d’une doxa admise sans discussion, ni scientifique (càd sur le terrain de la raison), ni politique (càd sur le terrain de la démocratie).
Cela tient probablement beaucoup à l’histoire de la science économique moderne, science récente qui a cherché à s’autonomiser des autres sciences humaines et du politique par la détermination obtuse des seuls économistes classiques, qui avaient tous pour projet de défendre une économie marchande libérée de l’intervention et des contraintes du politique et de la société, et donc un rationalisme économique « au dessus de tout », sauf du profit…
Cette tradition a été perpétuée par leurs successeurs (néo-classiques, Nouvelle École Classique, néolibéralisme, …), car ils cherchent sans cesse à retourner aux sources de cette science économique, comme si, de la même façon que certains considèrent que le capitalisme constituent la « Fin de l’Histoire », les paradigmes « classiques » ou « libéraux » constituaient un consensus final et indépassable de la science économique.
Bien entendu, il faut nuancer cette analyse, par rapport au fait que :
- Toutes les sciences sont influencées par la société et ne sont pas parfaitement rationnelles, et par conséquent visent toutes un idéal d’objectivité dans la méthode sans jamais pleinement y parvenir
➔ D’où la nécessité de développer une multitude de méthodes et de croiser les sciences pour faire progresser la science et les connaissances qu’elles produisent - La science économique s’est énormément transformée et diversifiée depuis sa tentative de prise d’indépendance vis-à-vis de l’arbitraire social (qui vise à faire des choix), car c’est un processus nécessaire pour devenir une science (qui vise à produire des connaissances et une base rationnelle pour faire de meilleurs choix).
➔ Mais la science économique a une certaine tendance à ne s’ouvrir aux méthodes des autres sciences que pour se les approprier en un sens qui conforte ses hypothèses de départ (et la raison en est probablement profondément politique et sociale). D’ailleurs, cette critique pourraient sans doute être formulées à l’encontre des autres sciences, et en particulier les autres sciences humaines et sociales.
Mais, en définitive, ce qu’il y a de plus fascinant à propos de ce manifeste d’économie pluraliste : Pourquoi les économistes disent-ils tous la même chose ? est la façon dont il interroge et critique le fonctionnement de la recherche scientifique en économie, et de son caractère profondément politique et social, alors que l’orthodoxie économique à toujours cherché à en minimiser l’impact dans ses analyses.
Enfin, il ne faudrait pas croire que cette lutte pour une économie pluraliste soit une controverse franco-française entre les seuls économistes, au vu du large soutien qu’a reçu l’AFEP (Association Française d’Économie Politique) non seulement à l’étranger, mais aussi de chercheurs de d’autres disciplines scientifiques.
Il ne faudrait pas non plus penser que cette controverse soit uniquement théorique et universitaire, et donc de penser qu’elle n’a aucune espèce d’importance pour le grand public, et en particulier nous, les étudiants, alors que nous sommes aux premières loges de cette lutte idéologique, dont nous sommes également les premières victimes, tant la fertilité de notre socle de connaissances et de notre esprit critique, dépend de la pluralité et la rigueur des savoirs que l’on nous enseigne. C’est l’avenir même des sciences qui est en jeu !
C’est pourquoi je vous encourage, même si vous n’êtes pas étudiant en économie, à lire ce manifeste qui est toujours brûlant d’actualité à l’heure où j’écris ces lignes. Car dans cette affaire, ce n’est rien de moins que la liberté de penser, d’apprendre et d’enseigner ; qui est menacée.
(Note postérieure : Les débats de Février 2021 autour du prétendu « islamo-gauchisme » qui gangrénerait l’université et la société selon la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, est une expression concrète de cette menace.)
Lien en accès libre vers le manifeste complet : http://assoeconomiepolitique.org/wp-content/uploads/manifeste_pour_une_economie_pluraliste-AFEP.pdf
Questions de chance :
Cette série a provoqué de nombreux questionnements en moi, tant existentielles, comme vous le verrez bientôt, que pratiques, sur mon style d’écriture pour le rendre à la fois plus constant, plus acéré, plus percutant et plus spectaculaire. En bref, je me suis efforcé à produire des articles à la fois complexes et denses d’une part, compréhensibles et agréables d’autre part.
Finalement j’ai pu terminer 5 articles, plus courts que les articles de la série Philo Déconfinée, mais aussi avec un fil rouge beaucoup plus marqué.
Ainsi, je fais le pari que la façon dont j’ai découpé ces 5 articles, qui auraient dû initialement former un seul et même article de plus 10 000 mots (soit environ une 20aine de pages), vous permettra plus aisément de suivre le cheminement de ma réflexion jusqu’au bout, sans pour autant détricoter la cohérence de fond de l’ensemble.
Pour que ce pari soit un succès, il est cependant nécessaire que vous lisiez les épisodes dans l’ordre, et que vous lisiez chaque nouvel épisode éclairé de la connaissance des précédents.
Vous l’aurez compris, même si vous rejoignez cette aventure en cours de route, je vous conseille de partir épisode 0 (introduction aux notions confrontées dans cette série), ou pour le moins à épisode 1 (qui fait le pont entre l’Augure et ce projet).
Enfin, Questions de chance [QC] est une série qui se confronte à l’existence dans sa globalité : des tréfonds de l’origine jusqu’aux confins du destin, au cœur de votre intimité jusqu’aux frontières de notre Univers.
Pour se confronter à ces questions, il n’y aura malheureusement pas de chemins faciles, ni d’heureux dénouements.
Les QC sont des questions qui ne se contentent pas de susciter le débat d’idées, mais qui ont également l’impertinence de provoquer la controverse.
Je préfère l’annoncer d’emblée : les arguments que je vais avancer ne seront pas tous faciles à entendre.
Certains ébranleront vos convictions et vos croyances, d’autres susciteront votre révolte et votre indignation, ou encore votre admiration ou votre curiosité.
Et il en aurait été de même si mes prises de position intellectuelles à leurs sujets avaient été totalement différentes, soyez-en certain !
C’est pourquoi je vous invite en commentaire de ces articles à exprimer vos désaccords bien plus encore que vos accords.
Venez débattre, certes avec courtoisie et respect, mais également avec passion et détermination.
Tout cela en respectant cette règle primordiale : Ne critiquez pas les personnes, critiquez les idées !
Continuité de mes projets actuels :
Les perles de Youtube
Dans ce projet, mon objectif est de vous faire découvrir des chaînes Youtube qui m’ont beaucoup appris, et qui ont élargi mon cercle de connaissances et de compétences.
Si je me considère personnellement comme un gros consommateur de Youtube, il n’est nul besoin que vous le soyez pour vous intéresser à ce format.
Chacune des chaînes que je vous présenterai à sa propre spécialité, sa propre identité. De plus leurs compétences en termes de montage vidéo et d’écriture leur permettent à la fois d’être bons pédagogues et de proposer du contenu original, divertissant et percutant !
La plupart d’entre eux peuvent d’ailleurs être considérés comme des spécialistes et proposent des travaux de grande qualité, car (contrairement à moi), il s’agit de leur activité à temps plein.
Ainsi, si tous les contenus ne vous intéresseront pas forcément, chacun pourra y trouver son compte, en fonction de ses besoins et de ses appétences.
Philo Déconfinée
La trame générale des 2 prochains numéros ont été écrites :
Philo DéConfinée n°5 – Les livres qui servent
Philo DéConfinée n°6 – De l’Histoire et des histoires
Cependant ces articles demande beaucoup de travail de recherche et de rédaction, aussi, il est peu probable qu’ils sortent avant le mois d’octobre.
D’autres projets à venir :
Durant le mois d’août, j’ai expérimenté de nombreuses choses, peut-être que certaines de ces idées se développeront suffisamment pour de futurs articles.
Nouveaux projets, nouveaux formats :
Pas de nouveaux formats à l’annonce ce mois-ci, cependant :
A l’origine, ce blog a été fondé pour être à la fois un espace de réflexion personnel, ainsi qu’une tribune pour partager mes écrits avec un maximum de Voyageurs.
Au cours de ce mois-ci, je vais essayer de davantage m’investir dans ce second objectif, notamment en testant de nouveaux thèmes et de nouveaux formats (en privilégiant des articles indépendants aux séries), en écrivant des articles plus courts et peut-être plus en phase avec l’actualité (tout en gardant l’esprit du blog, qui est d’écrire des articles de fond intemporels qui ne sont pas prisonniers des flux d’informations).
Rythme des publications :
Ce mois-ci, je publierai en moyenne un article par semaine.
Vous pouvez d’ores et déjà noter la date du 17 septembre, date à laquelle sortira le 1er épisode de la série « Questions de chance »
Conclusion :
Depuis le 19 juin 2020, l’Augure est officiellement née ! Au cours de l’été, je me suis notamment exercé à écrire de nombreux articles sur divers sujets, mais aussi à tenir mes engagements et à faire des bilans réguliers de mon projet dans mes « Revue de l’Augure ».
Produire une « Revue de l’Augure » par mois, est aussi une façon d’établir le contact avec mes lecteurs et d’en présenter les contenus actuels et futurs. C’est donc à la fois un journal de bord et une feuille de route.
Maintenant que le blog est bien lancé et qu’on y trouve un contenu suffisamment important pour avoir de quoi penser, mon nouvel objectif est d’amener plus de monde à lire les articles que j’ai déjà écrit, ainsi que les articles que j’écrirai dans le futur.
Je vais tâcher dès ce mois-ci de trouver de nouvelles solutions pour interagir davantage avec vous tous.
A bientôt, Voyageurs !
Revue de l’Augure – Août 2020
Bonjour Voyageurs,
Bienvenue dans la dernière « Revue de l’Augure » de l’été. Elle servira notamment à vous présenter le programme de la rentrée du blog, ainsi que de revenir sur certaines déclarations que j’avais faites au mois de juillet.
Mes réalisations :
Peu d’écriture, beaucoup de lecture, voilà comment on peut résumer les réalisations du mois précédent.
Ayant, entre autres, eu l’occasion de lire Propagande : la manipulation de masse dans le monde contemporain de David Colon, ainsi que la Horde du Contrevent, et, Les Furtifs : deux romans de science-fiction de Alain Damasio, Petit traité de cyberpsychologie de Serge Tisseron ou encore Le Citoyen de Thomas Hobbes, j’espère pouvoir vous proposer davantage d’articles sur la démocratie et le pouvoir, thématique qui me tient particulièrement à cœur.
Du côté de l’écriture, le résultat a été plus hasardeux.
Certes, je suis parvenu, non sans difficultés méthodologiques, à rédiger les deux parties du projet « l’économie non-binaire » (la 2ème partie vient d’être terminée et sera publiée dans le courant du mois), qui est selon moi une bonne synthèse de qu’est la science économique dans toute sa complexité, même si cette synthèse est toujours perfectible.
En revanche, l’écriture de l’avant dernier numéro de la série philosophique : Philo Déconfinée n°5 : Les livres qui servent [Des livres] me donne beaucoup de fil à retordre, non seulement parce que j’ai beaucoup de mal à me détacher de mon commentaire de l’essai « Des livres » de Montaigne, mais aussi, et surtout, parce que je ne parviens pas à borner mon sujet de façon aussi pertinente que les numéros précédents (notamment parce que j’ai tant et trop à dire sur le livre et la lecture dans son ensemble). Mes plusieurs tentatives m’ont toutes laissées le sentiment désagréable d’avoir fait moins bien les numéros précédents en tout point (qualité de l’argumentation, originalité, style, longueur, …), alors que la tendance était plutôt, me semble-t-il, à l’élévation de ces qualités au cours de la série philosophique.
Enfin, mon objectif est de faire passer un message : celui de la nécessité de la lecture pour tout individu, même celui qui pense ne pas aimer lire. Ainsi, le jeu d’équilibriste visant à être à la fois pointu et accessible, afin que ce message soit compris et apprécié à la fois par les moins littéraires et par les plus cultureux, est encore plus difficile qu’à l’accoutumée. Pour cette raison, je songe à rédiger un article beaucoup plus court, d’ouverture et d’efficacité communicationnelle, porté sur l’individu et la philosophie pratique, et de reporter à d’autres articles, le travail portant sur l’analyse civilisationnelle, historique, politique et métaphysique que je souhaite mener sur la lecture.
Affaire à suivre donc.
Enfin, concernant l’amélioration du site internet, j’ai fait quelques progrès concernant l’ergonomie et la personnalisation, mais ne compte pas changer en profondeur l’apparence du site, si ce n’est de faire le maximum pour que tous les articles, y compris les plus long, soient facilement lisibles, y compris sur téléphone (qui représentent environ 80% des visites actuellement).
Concernant le développement du blog, ma priorité est de produire des articles de qualité, ainsi que la promotion et la communication autour du blog, afin d’augmenter le nombre de visiteurs, et surtout le nombre de lecteurs réguliers, c’est-à-dire de Voyageurs.
Continuité de mes projets actuels :
Concernant Philo Déconfinée :
Comme je l’avais annoncé dans la Revue de Juillet 2020, Philo Déconfinée est un projet qui fait ma fierté mais donc je souhaite me détacher afin de diversifier mes écrits.
Cependant, comme expliqué ci-dessus, les complications liées à l’écriture du prochain numéro m’empêche de m’en détacher proprement. Par conséquent, à moins que je ne trouve une solution suffisamment satisfaisante d’ici la fin de l’été, je prends la décision d’allonger le second temps de cette série philosophique (le 1er étant Philo Confinée) jusqu’à la fin de l’année 2020.
Ce qui n’est pas incohérent au vu de la seconde vague qui se profile à l’horizon, vous en conviendrez. 😉
Cela sera peut-être l’occasion d’aller un petit plus loin que prévu, et de récolter quelques nouvelles inspirations pour me donner un second souffle.
Par la suite, ce format pourra perdurer sous un autre nom, mais ne fera plus l’objet de publications régulières, mais plutôt de temps en temps, selon mon inspiration.
L’économie non-binaire :
Plutôt que d’en faire tout un nouveau format, j’ai pris la décision que l’économie non-binaire ferait l’objet d’un article en deux parties, me permettant d’exprimer ma vision de l’économie, qui est profondément plurielle, politique et philosophique, et non pas seulement numérique, rationnelle et technique.
Or, l’enjeu de l’économie plurielle ( = « non-binaire ») s’inscrit parfaitement dans ce que je veux illustrer dans le format « Économie et régimes », à savoir une économie dans laquelle le politique intervient fortement, et inversement !
En revanche, le principe de la série économique, étant celui de l’analyse non-binaire de théories économiques, sera repris dans le format « Capsules », que j’ai présenté dans la Revue de Juillet 2020.
Enfin, la capsule concernant le paradoxe d’Easterlin ne sera pas la première, car ce paradoxe repose sur d’autres théories économiques plus fondamentales et plus simple à comprendre pour des néophytes en économie, que je veux traiter en priorité.
Nouveaux projets, nouveaux formats :
Questions de chance :
Le mois d’août sera principalement consacré à l’écriture de la majeure partie des 20 épisodes de cette série, présentée dans la Revue de Juillet 2020.
Ils seront ensuite publiés au rythme de 1 par semaine, le jeudi, entre septembre et décembre (il sortira parfois 2 épisodes durant une même semaine).
Ma décision de ne sortir qu’un épisode par semaine (contre deux prévu initialement), me laisse toute la latitude de publier un article sur un tout autre sujet à tout moment, sans pour autant que le rythme de publication du blog soit trop effréné par rapport à notre rythme de lecture. De plus, puisque j’escompte que cette série de publication, coïncidera avec une croissance continue du nombre de visiteurs, il s’agira de permettre aux nouveaux arrivants de rattraper la série en cours de route.
Rythme des publications :
Deux publications sont programmées pour le mois d’août :
– L’épisode introductif de « Questions de chance », qui sortira début août
– La deuxième partie de « l’économie non-binaire » qui sortira fin août
D’autres articles seront peut-être publiés, notamment des expérimentations de nouveaux formats, mais ma priorité est l’écriture de la série « Questions de chance », pour pouvoir soutenir une publication continue à partir de la rentrée.
Conclusion :
Calme avant la tempête, l’Augure du mois d’août est tel un orage qui s’apprête à éclater : bouillonnante de chaleur et d’idées, son grondement sourd présage déjà de l’averse de mots à venir.
Une fois envolée, elle ira à la rencontre de tous les Voyageurs, les anciens comme les nouveaux. Je remercie à ce jour mes 250 lecteurs, dont 50 Voyageurs réguliers, qui augurent déjà de tant de choses, et notamment, que de nouveaux Voyageurs suivront leurs pas.
Revue de l’Augure – Juillet 2020
Bonjour Voyageurs,
Bienvenue dans la première « Revue de l’Augure » dans laquelle je vous tiendrai au courant de mes réalisations, ainsi que des projets auxquels je souhaite me consacrer dans l’avenir, à compter d’une fois par mois.
Sans plus tarder, commençons.
Mes réalisations :
Depuis le 19 juin 2020, le Blog de l’Augure est enfin devenu un site WordPress tel que vous le connaissez aujourd’hui : laugure-critique.net
Cependant son histoire éditoriale remonte à plus loin, puisque la première version de la page d’accueil sur laquelle vous arrivez quand vous allez sur le site remonte au 30 mars, ce qui est également la date à laquelle remonte mes premières tentatives de création d’un site Internet pour y accueillir ce blog. De même, le premier article de l’Augure (si l’on excepte « la politique a-t-elle un sens ? », initialement écrit pour un blog étudiant) a été publié le 2 avril sur une page Facebook étudiante : TBS Culture.
Cet article, sommairement nommé « Philo Confinée n°1- l’Oisiveté », fut le 1er d’une longue série philosophique écrite pendant le confinement, et qui s’est poursuivie après le déconfinement et toujours inachevée à ce jour.
Cette série, dont le confinement était le prétexte plus que l’occasion, avait pour objectif de véritablement faire de la philosophie, c’est à dire de faire de la philosophie pratique. C’est donc d’abord un travail philosophique introverti que j’ai réalisé, tourné vers notre motivation, nos émotions, nos sentiments, notre ego et notre estime de soi, puis, depuis le déconfinement, un travail philosophique beaucoup plus extraverti, traitant de problématiques interpersonnelles et sociétales.
Dans l’ensemble, Philo[Déconfinée], pour le moment, c’est plus de 10 articles écrits sur 3 mois, s’étalant sur plus de 120 pages au total. Ce fut l’œuvre majeure de l’Augure sur ces 3 mois de lancement. Cependant, bien d’autres projets sont à venir, et le blog a vocation à se diversifier.
Continuité de mes projets actuels :
Améliorer le blog :
L’amélioration du site est un projet de longue haleine que je souhaite mener tout au long de l’été.
Si vous souhaitez m’aider, le mieux que vous puissiez faire, est de mettre en commentaire de cet article, toutes les frustrations que vous pouvez rencontrer quand vous naviguez sur le blog.
Exemple: « Quand je suis en train de lire un article, j’ai du mal à revenir en haut de la page. »
Précisez-moi si vous rencontrez ce problème sur ordinateur ou téléphone, tout en gardant à l’esprit qu’un blog sera TOUJOURS mieux optimisé sur ordinateur que sur téléphone. Je tâcherai de vous rendre la lecture de ce blog toujours plus agréable.
Bien entendu, je continuerai à modifier le site au delà de cette échéance, cependant je souhaite arriver à une forme semi-définitive afin de ne pas trop perturber vos habitudes de navigation.
Concernant Philo Déconfinée :
Le Philo Déconfinée n°5 est en cours d’écriture et sera publié avant septembre.
Au delà de cela, en théorie, je pourrais écrire autant d’articles de Philo [Dé] Confinée que Montaigne a écrit d’Essais, et même davantage puisque je suis en moyenne à 2 articles par essai.
Cependant, le travail nécessaire à l’écriture de ce format ne me laisse aucune marge pour développer de nouveaux formats et projets, d’autant plus que la série perd de sa substance dans une situation où tout semble « revenir à la normale » ou pour le moins se normaliser.
Pour cette raison, je pense que ce 5ème numéro sera le dernier (ou l’avant dernier) de cette série philosophique. Je publierai ensuite une conclusion qui fera le bilan de ce 2ème temps de cette série philosophique (le 1er étant « Philo Confinée »).
Par la suite, ce format pourra perdurer sous un autre nom, mais ne fera plus l’objet de publications régulières, mais plutôt de temps en temps, selon mon inspiration. À moins bien sûr que la « seconde vague » ne bouleverse mes projets, en plus des vôtres.
Nouveaux projets, Nouveaux formats:
Questions de chance :
Ce nouveau format sera le premier de la Volée « Utopies, Fictions et Prospectives ». [Voir la description dans « Les Couleurs de L’Augure »].
Il consistera à se poser la question suivante : Et si tout (ou presque) était une question de chance ?
A travers le roman de science-fiction Loterie Solaire, de Philip K.Dick, nous interrogeons le rôle que joue le hasard dans notre monde : comment détermine-t-il nos existences et notre civilisation ?
Pour cette série, une vingtaine d’articles seront rédigés pendant l’été. Ils seront ensuite publiés au rythme de 2 par semaine à partir de la première semaine de septembre.
Si la lecture de Loterie Solaire n’est pas nécessaire pour suivre la série (grâce à des résumés ciblés au début de chaque article), je la conseille vivement à tous les amateurs de science fiction, puisqu’il s’agit du tout premier roman (publié) de Philip K.Dick, qui est sans aucun doute un des auteurs de SF les plus talentueux du 20ème siècle. En plus le roman est plutôt court et se lit aisément. (heureusement, vu le nombre de fois que je vais devoir le relire pour l’analyser ><).
Pour ce format, on se revoit en septembre !
L’économie non-binaire :
1ère série du blog traitant d’économie, cette série a pour objectif ambitieux de sortir des paradigmes économiques (= ensemble d’hypothèses supposées vraies par un courant d’économistes), et notamment, du cadre de réflexion binaire qu’ils engendrent.
Cette binarité de l’économie vient notamment du fait que les questions économiques tournent souvent autour d’indicateurs (de performance, de productivité,…) qui, dans le débat public, ne sont interprétés que de 2 façons:
1. Selon les paradigmes de l’orthodoxie économique (l’économie libérale néo-classique)
2. En opposition aux paradigmes de l’orthodoxie économique (ses opposants sont alors appelés les hétérodoxes, ou encore les « économistes atterrés » en France)
Le modèle de l’Offre & de la Demande est iconique de cette situation, car déterminer de sa validité se limite à l’expression de sa conception de ce que sont les « lois du marché » et de la façon dont on définit « l’Offre & la Demande ».
Pour sortir de ces confrontations théoriques, la série « Économie non-binaire » propose de « penser l’économie en 3 dimensions », c’est-à-dire de toujours conditionner la validité d’une théorie économique à la présence de faits économiques objectifs qui permettent légitimement de supposer que les paradigmes (= hypothèses de départ) de cette théorie sont vrais. Et ainsi de comprendre, que la force d’une théorie économique réside autant dans la compréhension que permet ses hypothèses de départ – c’est-à-dire le modèle économique – que le dépassement de ces hypothèses nécessairement réductrices – c’est-à-dire la réalité économique du modèle.
Un épisode introductif viendra clarifier les notions que nous je viens d’aborder, tandis que le 1er épisode portera sur le paradoxe d’Easterlin.
Ces deux articles seront publiés pendant l’été.
Capsules :
Format d’articles économiques courts, dans lesquels je vous présenterai des théories économiques, pour vous donner des outils pour mieux comprendre et analyser l’économie. Ces théories pourront ensuite être utilisées dans d’autres articles du blog.
Rythme des publications :
A compter de ce jour et jusqu’au 1er septembre, le rythme de publication sera de minimum 1 article toutes les 2 semaines (contre 1 par semaine actuellement), afin que je puisse prendre de l’avance sur mes nouveaux projets.
Néanmoins, cela ne signifie pas que rien ne se passera sur le blog ! Le blog va connaître de nombreuses transformations, certaines sections seront d’ailleurs (ré)écrites et/ou déplacées. De plus, la période estivale est le moment idéal pour lire tout ce que le blog a à proposer :
L’article pour tout comprendre sur la politique du 21ème siècle 😉 : https://laugure-critique.net/2020/02/12/2020-la-politique-a-t-elle-encore-un-sens/
(Re)commencer la série Philo Confinée depuis le début, pour mieux se rendre compte de la continuité entre les épisodes: https://laugure-critique.net/2020/04/02/philo-confinee-n0-pourquoi-les-essais-de-montaigne/
Conclusion :
L’été 2020 va être résolument chargé pour l’Augure, blog en plein essor. Nouveaux projets, nouvelles ambitions, l’Augure est tel un oisillon qui se prépare à prendre son envol.
Une fois envolé, il n’aspirera plus qu’à une chose : Rencontrer de nouveaux Voyageurs, sans qui l’envol ne sera pas tant une délivrance, qu’une fuite e