Qui suis-je ?
Bonjour à tous ! Je suis Florian Méry, 24 ans, et j’aspire à devenir autant un penseur qu’un décideur de notre monde.
Je suis en 1ère année de doctorat en sciences économiques au laboratoire du LEREPS à l’Université de Toulouse, avec une co-direction en science politique au laboratoire du LASSP.
Mon sujet de thèse interroge les les conditions d’existence et de possibilité de la démocratie économique en termes de valeurs et de pratiques du développement durable dans les institutions et les organisations, notamment internationales. Mon champ de recherche relève alors de l’économie morale, la philosophie économique politique, la gouvernance et le développement international.
En Hannibal Lecteur, vorace, je lis tout autant de la fiction, de la littérature fantastique et SF ainsi que des classiques, que de la non-fiction, notamment de la philosophie, de la science politique et de l’économie.
Je suis également l’actualité notamment politique et scientifique. J’ai aussi une bonne connaissance du milieu de la vulgarisation scientifique sur Youtube, qui reste d’ailleurs une source d’inspiration importante dans mes projets.
Je suis meneur de jeux de rôle depuis 2013 et je m’intéresse plus largement au domaine culturel des jeux qui s’explique par la culture geek dont je suis issu.
Dans le même temps, la politique occupe une place centrale dans mon existence, car je pense qu’elle reste le meilleur moyen de changer le monde pour des lendemains meilleurs, à condition que les citoyens puissent équitablement s’en saisir. Je suis engagé sur le plan associatif et politique, notamment dans la médiation et la vulgarisation scientifique, et je cherche résolument à me tourner vers l’action.
Ainsi, j’assume totalement que je n’aspire à n’être ni blogueur professionnel, ni un intellectuel au-dessus de la mêlée.
L’Augure est un symbole puissant de mon activité intellectuelle et sociale, mais elle ne s’y réduit pas.
Au-delà de mes affiliations politiques, je me qualifie comme un idéaliste de raison : je pense qu’il est tout à fait possible de changer le monde pour le mieux, et que l’usage toujours plus étendu de la raison est à la fois la cause et la démonstration de cette possibilité.
Passionné, exigeant, sincère, voici la personne que je veux devenir et telle est la démarche de l’Augure.
Que propose le blog l’Augure ?
Le 1er article de l’Augure a été publié le 12 février 2020.
Le Site de l’Augure a été mis en ligne le 19 juin 2020.
Avant d’être un projet concrétisé sous forme de blog, l’Augure est une aspiration de vivre, qui m’accompagne depuis l’adolescence.
Il a toujours été question d’offrir un espace de réflexion et de débat, tout en me développant sur le plan personnel et intellectuel, créer et d’apprendre de nouvelles choses.
Ce projet, ou plutôt ces projets, ont grandi avec moi, de la littérature, à la zététique, puis l’écologie débouchant sur l’économie puis la politique, en passant par le jeu de rôle et la (science-)fiction, élargie depuis par la psycho-sociologie et la philosophie.
J’ai approfondi de nombreuses disciplines par de nombreux projets souvent introvertis. Ainsi l’Augure cherche à être la synthèse et l’expression de tous ces projets.
Elle est la tribune pour partager mes pensées, mes savoirs, travaux et inspirations ; dans l’idée que cela vous servira à votre tour, en gagnant du temps.
Construire des projets collectifs sera une aspiration de plus en plus puissante dans l’Augure.
Par la diversité des thèmes abordés, chacun pourra y trouver son compte pour évoluer, apprendre et développer ses passions.
Et ainsi, par toutes ces augures que je porte à votre attention, notamment celles que vous n’auriez jamais découvertes sans ce blog, d’élargir vos horizons et non plus seulement les miens.
Et que d’un monde plus savant où l’on s’exprime plus-et-mieux, je m’indignerais moins et m’épanouirais davantage.
Merci à tous les lecteurs sans qui l’Augure resterais à jamais, une ombre.
Genèse de l’Augure
Pourquoi l’Augure ?
Note de l’auteur : Sur ce blog, l’Augure est un iel, ni totalement masculin, ni totalement féminin.
Une Augure est une messagère, elle présage d’un monde en devenir. Elle est une ombre, lointaine, que l’on perçoit à peine, et à laquelle nous prêtons rarement attention.
Pour observer les Augures, on regarde le plus souvent « vers l’horizon », on s’attend à y voir des signes et des symboles virevoltants, annonciateurs de nouvelles ères.
Pourtant, il est tout aussi important de savoir regarder l’horizon derrière soi, pour y rencontrer des Augures plus lourdes et plus terrestres, structures du passé, elles sont aussi structurantes de nos temps modernes. Ainsi va l’Augure, empreinte de passé et trace d’avenir. Mon dessein est de traquer ces guides qui ne se laissent pas guider, et de rendre moins furtives ces nobles idées.
Alors, Voyageurs ; la traque est ouverte !
Ode aux Augures
Les augures sont des lumerottes isolées, des voix qui, déjà insatisfaites de parler la plupart du temps dans les ténèbres, nous parlent le plus souvent de ces mêmes ténèbres.
De loin, les augures nous semblent toujours drapées de noir, ne les qualifions nous pas d’ailleurs de « mauvaises », dès lors qu’elles commencent à poindre au bout de notre horizon ?
Que penser alors de celles qui, hors de notre portée, nous paraîtrons toujours plus nébuleuses que les ombres que nous connaissons déjà ?
Dépeintes ainsi, ces augures n’augurent que de bien tristes nouvelles, et ne présagent d’ailleurs rien de bon …
Mais n’est-ce pas avec cette même tristesse, que nous regardons parfois, mélancoliques et abusés, l’horizon infini et inaccessible, qui se déroule sous nos yeux tandis que nous contemplons impuissant, le monde moins parfait qui existe à nos pieds ?
A dire vrai, nous sommes bien souvent cernés par les ombres, celles des augures lointaines que nous ignorons bien plus que nous les redoutons, jusqu’aux augures les plus familières, dont nous semblons croiser le chemin bien plus souvent que nous l’imaginons.
Seul, parmi les ombres, nous dégageons tous notre propre lumière, tandis que notre regard illumine le monde qui nous entoure, plus précisément tout ce qui se porte à notre intérêt à un moment donné.
Nos intérêts, plus ou moins fugaces, laissent cependant autant de traces, autant d’ombres que nous collectons à l’intérieur de nous, pour avoir l’occasion de les éclairer à nouveau si l’occasion se présente.
Ainsi, si les Ombres sont des savoirs occultés quand ils ne sont pas occultes, les Lumières sont ces mêmes savoirs portés à notre attention.
Et si la génération de lumières, est le fruit de la rencontre entre notre lumière et les ombres qui nous entourent, alors les augures, si souvent noircies, sont en réalité vitales : ombres migratrices et prémonitoires qui évoluent à la grâce du temps, elles présagent invariablement de toutes les époques et de tous les lieux que la pensée ait foulée.
Philosophie de l’Augure
L’Augure milite pour la connaissance transversale et plurielle.
Il ne faudrait pas cependant, se risquer à lire les Augures comme on lit l’avenir ou l’horoscope, c’est à dire superstitieusement.
Des Augures, il y en a de toutes les couleurs, des sombres et des claires, des unies et des dégradées. C’est avec ce spectre que nous composerons toujours, avec raison.
Nous n’opposerons pas le réel à l’imaginaire ou la fiction, car la science et l’art ont de commun la quête de sens.
En revanche, nous opposerons la science au dogme, car la science est réfutable ; nous opposerons l’art à la propagande, car l’art est expression et non pas répression.
Vous l’aurez compris, l’étude des Augures n’a en réalité rien d’ésotérique, c’est pourquoi ce blog parle de sciences, des sciences humaines comme l’économie ou la philosophie, mais aussi la culture, les sciences naturelles ou encore la technologie, qui en font tout autant partie.
Ainsi, l’objectif fondamental de l’Augure Critique est de rapprocher les Augures du Voyageur : c’est à la fois partager des connaissances, et leur donner du sens dans notre monde présent, et donc, en définitive, produire des savoirs critiques.