Philo [Dé]Confinée n°2 : La rhétorique [Des menteurs]

Bonjour à tous,

Nous allons aujourd’hui aborder notre 2ème thématique sur les menteurs, le mentir et le mensonge, en faisant un focus sur la parole et le langage dans le domaine du mentir. Vous l’avez compris, aujourd’hui nous allons parler d’éloquence, et de rhétorique.

Tout d’abord, posons quelques questions :

« Est-ce que les techniques de rhétoriques sont apparentées aux mensonges ? » [Maxime Ayach]
Est-ce que le menteur doit utiliser de la rhétorique pour mentir efficacement ?
Est-ce que la rhétorique est en soi un mensonge au service du mentir ?

Dans cet article, nous allons passer bien plus de temps à définir les notions, car le travail de définition de ces notions constitue en soi une réponse à nos questions.

C’est seulement après ce travail de définition que nous analyserons le sujet, ce qui nous permettra de donner plus de sens à ces définitions. Voici donc la question du jour :

Avant toute chose, je vous invite à relire les définitions du mensonge, du mentir et du menteur du 1er numéro de Philo Déconfinée, afin de mieux saisir ce qu’implique la rhétorique et l’éloquence pour le mentir et le menteur…

La rhétorique :

A l’origine, c’est à la fois l’art et la science du « bien parler ».

Elle sert à la fois à persuader et convaincre, et surtout, elle est objective, car elle repose sur des techniques et des moyens d’expression (= l’art et la forme du discours), qui ont été conçu pour exprimer des idées et influencer des opinions.

C’est d’ailleurs de cette façon que Cicéron, l’un des plus célèbres orateurs romains, dans Dialogi tres de oratore ou Les trois dialogues sur l’orateur, définit la rhétorique comme étant « Prouver la vérité de ce qu’on affirme, se concilier la bienveillance des auditeurs, éveiller en eux toutes les émotions qui sont utiles à la cause. ».

Pour Cicéron, l’usage de la rhétorique s’accompagnait toujours d’une certaine morale. Il considérait même que plus la cause à défendre était grande, plus il était d’usage et de légitimité que d’user de la rhétorique.

Cependant, à travers cette approche utilitariste de la rhétorique, qui reste dominante aujourd’hui, le sens de la rhétorique a glissé vers la technicité de son usage.

La rhétorique n’est plus un savoir de l’argumentation et de la construction d’un discours rationnel, ou tout du moins l’art de produire un discours structuré et structurant, elle est désormais une technique qui, par le support de nombreux outils langagiers ( = « rhétoriques » dirait-on aujourd’hui) qui va produire la forme du discours de façon à ce qu’il puisse convaincre et persuader.

Cette vision, défendue par les sophistes et même par Aristote, mais ensuite reprise par des philosophes comme John Stuart Mill, mais surtout Arthur Schopenhauer dans L’art d’avoir toujours raison, n’impliquant plus de conscience préalable, la rhétorique devient un outil qui va servir à manipuler le discours, à expliquer des faits et des pensées par d’autres mots plutôt que de simplement les nommer.

Avec le temps, on a fini par différencier la bonne rhétorique et la mauvaise rhétorique, de telle façon que la bonne rhétorique (l’art du parler) soit qualifiée d’éloquence, et que seule la mauvaise rhétorique (la technique du parler) reste de la rhétorique.

L’art rhétorique devient alors une technique du discours (qui ne porte que sur la forme) alors qu’il était autrefois un art du discours (portant sur la forme ET le fond).

Et même si Cicéron considérait que la rhétorique ne suivait pas nécessairement une bonne ou une mauvaise fin (mais qu’elle devrait soutenir des causes nobles), on préférera dire d’une figure humaniste ou scientifique que l’on respecte comme Martin Luther King ou Stephen Hawking, qu’ils étaient éloquents car ils parlaient du fond, tandis que l’on considère que la plupart des figures politiques ou entrepreneuriales que l’on critique, par exemple Steve Jobs ou encore Emmanuel Macron, font de la rhétorique car ils privilégient la forme.

Et cela même alors que, apparemment, dans les instituts de sciences politiques et dans les business schools, on enseigne l’art de l’éloquence (l’art de bien parler), tandis que le parcours militant ou scientifique nécessite de construire une pensée critique, et donc de développer son sens de la rhétorique (l’art de bien construire un discours).

L’éloquence :

Au vu de ce que nous venons de voir sur la rhétorique, il ne faudrait cependant pas penser que l’éloquence serait moins noble.

Après tout, elle est aujourd’hui vue de façon tout à fait positive, bien plus que la rhétorique.

Tout comme la rhétorique, l’éloquence constitue l’art du bien parler, mais également l’art de convaincre et de persuader un auditoire, on peut même parler de rhétorique éloquente pour rassembler ces deux notions très proches.

Mais alors qu’est-ce qui différencie l’éloquence de la rhétorique ?

Premièrement, là où la rhétorique qualifie la technique du discours, qui suppose un apprentissage, l’éloquence est vue comme une aptitude (qui peut être innée ou acquise), et donc comme une capacité à bien parler.

En effet, là où la rhétorique est un art, l’éloquence est bien davantage perçue comme un don, c’est-à-dire comme étant une qualité intrinsèque de l’individu.

Ne dit-on pas d’ailleurs que l’on est (ou que l’on n’est pas) éloquent, mais en revanche que nous utilisons la rhétorique ?

Comme on peut le constater, là où l’éloquence peut devenir un adjectif portant tant sur les personnes que sur les paroles, on ne peut pas dire d’une personne qu’elle est rhétorique, seulement ses dires peuvent l’être.

Ainsi, qu’est-ce que cela implique pour ce qui est des différences entre éloquence et rhétorique ? La différence majeure porte sur la considération morale de l’usage de la parole.

En tant que technique, la rhétorique « doit être utilisée pour la bonne cause », elle peut donc être vertueuse, mais elle n’est pas à l’abri des vices et des manipulations selon les intentions de la personne qui en fait l’usage.

En tant que don, l’éloquence touche au sacré, le politique, l’avocat, l’orateur, l’inspirateur EST éloquent.

L’art de la parole est un art sacré dont les personnes éloquentes, formées à ce don, sont les garantes de l’usage vertueux de la parole.

Le juriste et l’avocat, défenseurs de la justice, doivent utiliser leur éloquence pour faire ce qui est juste. Le politique et l’orateur, acteurs et commentateurs de la chose publique ( = La Respublica), doivent utiliser l’éloquence au nom de la République et de la démocratie, c’est-à-dire de l’intérêt commun.

C’est sur ces fondements que les représentations de la rhétorique et de l’éloquence divergent :

La rhétorique est orchestrée à l’avance, elle est une grande horlogerie mécanique qui permet de structurer des discours et des paroles.

Si elle est bien (sens moral et technique) orchestrée, sa musicalité nous transportera autant voire davantage que l’éloquence, et parmi ses sons de violons, de cors (d’harmonie) et de pianos, si bien agencés les uns derrière les autres, force nous sera de reconnaître le talent du chef d’orchestre, étant ici l’orateur.

En revanche, si elle est mal (sens moral et technique) orchestrée, la rhétorique nous semblera bien pauvre à côté de la grandiloquente éloquence, et nous ne serons guère disposés à entendre autre chose que du pipeau et des sons de flûte dans le discours de l’orateur, car il nous paraîtra qu’il complote contre nous (orchestrer peut d’ailleurs être un synonyme de comploter).

L’éloquence, au contraire, est une grâce et une lumière, elle est spontanée. Son éclat illumine, transcende et embrase le cœur des hommes.

Remarquer l’éloquence, bien souvent, c’est reconnaître à un discours un magnétisme, une séduction, une beauté qui suscite notre sensibilité émotionnelle et morale.

L’éloquence est une surbrillance telle qu’elle ne nécessite parfois pas davantage que quelques mots.

Elle nous touche parce qu’elle est « juste et vraie », autrement dit parce qu’elle est bien dite.

Cette éloquence naturelle, donc innocente comparé à la rhétorique construite, peut même incarner sa lumière dans des objets et toutes sorte de non-paroles.

Les figures divines et mythologiques, lorsqu’elles parlent ou qu’on les imagine parler, nous sembleront toujours d’une éloquence quelque peu surnaturelle.

Cette éloquence peut même s’incarner dans des représentations, comme des tableaux, et même des actes.

L’éloquence n’a pas forcément besoin de parler pour être palpable, contrairement à la rhétorique, c’est pourquoi elle nous paraît, parfois à tort, parfois à raison, plus authentique.

Enfin, c’est dans l’interprétation du silence, que l’on peut discerner la différence de la représentation que l’on se fait de la rhétorique et de l’éloquence : un silence éloquent nous frappe et nous interpelle, tandis qu’un silence rhétorique, nous parle comme un énième artifice visant à vaincre, à soumettre et à tromper.

De la rhétorique et de l’éloquence : Laquelle est mensonge, laquelle est vérité ?

Au vu des définitions, doit-on en toutes circonstances prêter davantage de vertu à l’éloquence qu’à la rhétorique, quand il s’agit de différencier l’honnêteté du mensonge ?

Même dédiabolisée, lorsque l’on insiste sur le savoir et la compétence qu’elle présuppose, la rhétorique semble malgré tout excessivement manipulable, elle peut servir à dire tout et n’importe quoi, argumenter et défendre l’indéfendable, convaincre du faux et prétendre le vrai.

De plus, quelle injustice sur le plan de la maîtrise rhétorique !

Ceux cherchant le plus à la maîtriser, ne sont-ils pas justement ceux qui ont l’intention et l’intérêt de nous mentir effrontément, tandis que les honnêtes hommes ne jugent pas nécessaire de développer cette compétence du moment qu’ils sont en quête de vérité et qu’ils disent ce qu’ils pensent ?

Et que ceux se lançant malgré tout dans la rhétorique pour défendre de nobles causes, ne seraient-ils pas en train de se corrompre en usant des armes de l’ennemi ; composant des mensonges plus doux à l’oreille et à la vertu ?

En bref, l’art de la parole demandant tant d’efforts à être maîtrisé, peut-on légitimement penser qu’elle soit développée pour autre chose que par intérêt ? Et que, comme nous l’avons vu dans d’autres numéros, le mentir ne nécessite-t-il pas toujours plus d’efforts et de mémoire que la vérité ?

Voilà quelques interrogations qui semblent suffire à discréditer la rhétorique au profit de l’éloquence, car si, comme Nicolas Boileau le prétend, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », ne vaudrait-il pas mieux croire ceux qui par nature sont éloquents, et qui sans arrière-pensées nous présentent leur vision du monde de telle façon que nous sommes à la fois sensibles et impressionnés par leurs discours ?

Je ne le crois pas.

Après tout, toutes les critiques faites à la rhétorique, ne pouvons-nous pas également les faire à l’éloquence, et même à en faire davantage ? Car que dire de l’inégalité de la maîtrise de l’éloquence ?

Vue comme un don, bien souvent, cette qualité qu’est l’éloquence est qualifiée d’innée. Si être éloquent c’est avoir du talent, alors que dire à tous ceux qui ne possèdent pas ce talent ?

Devront-ils se rabattre sur la rhétorique et le prêt à penser, tandis que les barons de l’éloquence, fort de leur mérite de posséder ce talent, seront les seuls dont la parole sera à la fois légitime, pertinente et suffisamment bien construite pour qualifier ce qui fait sens et ce qui fait vérité ?

Au-delà de ce mythe de l’éloquence purement innée (à croire que ceux qui la possèdent ont été touché par la Grâce mystique), que l’on retrouve d’ailleurs dans bon nombre d’autres domaines (la bosse des maths, la fibre entrepreneuriale, le Quotient Intellectuel, …), il me paraît nécessaire de s’interroger sur les conditions dans lesquelles se développent l’éloquence.

Car tous ceux à qui l’éloquence est principalement enseignée, correspondent généralement à une certaine élite de la société, qui occupent par la suite la majeure partie des postes à responsabilité dans nos sociétés contemporaines, que Robert Reich dans L’économie mondialisée appelle les « manipulateurs de symboles ».

Au vu du phénomène de reproduction des élites que nous observons plus ou moins dans tous les pays du globe, on peut douter que l’éloquence aie cette bonté innocente qu’on cherche à lui attribuer, alors que vraisemblablement, tout comme la rhétorique, elle peut contribuer à des intérêts particuliers, d’autant plus si l’éloquence est accaparée par une élite tandis que « les masses » ne sont pas prédisposées socialement ( = déterminisme social) à se voir enseigner l’art de l’éloquence ET de la rhétorique avec la même intensité que pour ses élites.
Ce sont d’ailleurs ces mêmes élites, à qui on est censé apprendre l’éloquence, qui sont ensuite accusées d’user de malversations rhétoriques pour arriver à leurs fins…

Ainsi, à force de constats, force est de constater que la distinction entre rhétorique et éloquence semble bien souvent être davantage « rhétorique » (si l’on se restreint à son sens moderne premier) que réelle !

Et si la rhétorique vous paraît subversive, amas de techniques discursives utilisables par le tout-venant prenant le temps de les étudier, il est probable que l’éloquence le soit tout autant.

Car si les éloquences les plus formidables, les éloquents les plus talentueux, vous éclairent de paroles si belles, si claires et si frappantes, en un mot, si blanches, votre esprit critique vous saurait gré de considérer que cette lumière éclatante puisse vous aveugler, et qu’elle peut également servir à tromper.

Alors certes l’éloquence vous paraît plus naturelle, plus vraie, la rhétorique plus artificielle, moins spontanée.

Cela tient au fait que l’éloquence est davantage intériorisée que la rhétorique, elle est un ethos ( = caractère habituel, la manière d’être, les habitudes de la personne.), qui s’inscrit durablement dans la pensée et le corps de l’éloquent.

Cependant, l’éloquence ne se remarque, en définitive, que lorsqu’elle s’exprime en toute dernière instance à l’oral devant un public.

Le discours en devenir, lui, repose davantage sur la rhétorique, qui est un logos ( = art de la pensée et du discours juste de l’esprit), il donne corps, structure et sens au discours, qui une fois dépoussiéré des impuretés de ses raisonnements premiers, pourra être prononcé avec d’autant plus de ferveur et de poids que la conviction ( = croire en ce qu’on dit et ce qu’on pense) de l’orateur est forte, et que la foule puisse se pâmer de l’éloquence de cet orateur.

De cette complémentarité entre rhétorique et éloquence, on peut en tirer plusieurs leçons :

Déjà qu’il n’y a rien d’aberrant à ce que la personne qui écrit le discours soit parfois différente de celui qui le prononce, selon les qualités des personnes qui participent à sa conception (écrite et orale), surtout si les convictions de toutes les parties prenantes sont, sur ce discours, semblables.

Mais aussi que, pour être un brillant orateur, il faut à la fois l’ethos et le logos, il faut à la fois maîtriser l’art de la rhétorique, et celui de l’éloquence. La bonne rhétorique tout comme la bonne éloquence, sera une rhétorique éloquente, ou ne sera pas.

C’est ici que se trouve le sens entier des 2 vers de Nicolas Boileau :
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

Ce qui se conçoit bien est indubitablement rhétorique, puisque c’est la rhétorique qui fait du discours une forme d’expression structurée et structurante. C’est aussi vraisemblablement ce qui est éloquent, puisque ce qui se conçoit bien est ce qui est vraisemblable et qui peut être compris.
Et si les mots pour le dire arrivent aisément, c’est aussi bien parce que l’éloquence spontanée l’a exprimé sans ambages, que parce que la rhétorique a redoublé d’efforts pour le rendre intelligible.

De la même façon, si Rabelais en vient à prononcer que « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme », c’est bien parce que l’éloquence ne peut se passer des techniques de la rhétorique, et que la rhétorique ne peut se passer de l’éclat moral de l’éloquence, sans quoi le discours s’en retrouve gâté par bien des aspects. Ou alors cette assertion ( = phrase pour dire le vrai) n’est qu’une formule rhétorique affirmée avec éloquence, visant par syllogisme à affirmer que rhétorique est « science » et qu’éloquence est « conscience », sans qu’à aucun moment votre discernement ne vienne questionner les présupposés de cette allégation ( = prétention de vrai). =D

Enfin, pour en revenir à la question initiale, alors que nous avons reconstitué l’art du discours (rhétorique + éloquence), comment s’assurer que cet art soit utilisé pour produire et dire des vérités, et qu’il ne soit pas utilisé pour produire du mentir et prononcer des mensonges ?

Tout comme Nicolas Boileau, je pense que pour l’art oratoire soutienne le vrai, son orateur doit avant toute chose chercher à être compris et à comprendre ses interlocuteurs, sans quoi le débat pourra s’emplir de faussetés, que cela soit prémédité ou non.

Et puisque, comme nous l’avons vu un précédent numéro, une vérité unique (toute sa complexité résidant d’ailleurs dans le fait que la vérité est plurielle et multidimensionnelle), peut être déclinée en une infinité de mentir, il est bien normal que pour une rhétorique défendant une vérité, on en trouve des centaines à défendre des mentir déclinés de cette vérité.

Par conséquent la rhétorique (éloquente) défendant la vérité doit être infiniment plus intelligente et sagace que les rhétoriques (éloquentes) défendant le mentir, mais aussi que, fort heureusement, ces rhétoriques sont bien plus aisées à décrypter et à combattre si on ne compte pas leur nombre …

Ce dernier point sera l’objet du prochain numéro de Philo [Dé]confinée.

L’Art poétique, Nicolas Boileau

Informations et sources :

Commentaires des Essais de Montaigne sur le thème du mentir :
https://drive.google.com/file/d/1fpRfecGTzCb16JanS9cU5d7yoLMhvzix/view?usp=sharing

https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison (50 stratagèmes pour avoir toujours raison de A.Schopenhauer )

https://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-58059.php (La citation de Nicolas Boileau)

https://www.wikiwand.com/fr/Rh%C3%A9torique (Définition Rhétorique)

https://www.wikiwand.com/fr/%C3%89loquence (Définition Eloquence)

https://www.wikiwand.com/fr/Ethos (L’ethos grec)

https://www.wikiwand.com/fr/Logos (Le logos grec)

Pour aller plus loin :

https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2004-1-page-89.htm (Critique de la définition moderne de la Rhétorique, que l’on a tendance à confondre avec la science de la communication)

https://youtu.be/bTinirzfcYA (Vidéo sur le « pouvoir de l’éloquence »)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/lieux-de-memoire-l-eloquence-de-la-politique-francaise-1ere (« La parole comme une arme : l’éloquence en politique racontée à travers des archives »)

https://lelephant-larevue.fr/thematiques/bien-parler-ou-manipuler-quest-ce-que-leloquence/ (Rhétorique VS Dialectique)

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/11/BARBARANT/59243 (Eloquence ou bagoût)

Merci d’avoir lu ce numéro, n’oubliez pas de m’envoyer vos questions en commentaire d’un de mes articles (sur Facebook) ou par mail : laugure.critique@gmail.com

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